CHORLET Victor, Armand
Né le 16 mars 1879 à Beurey-sur-Saulx (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Beurey-sur-Saulx ; garde champêtre ; victime civile.
Armand Chorlet était le fils de Charles, bûcheron et d’Alberte Colson, sans profession. Il se maria le 9 juillet 1921 à Culey (Meuse) avec Marie Amélie Camus.
Il exerçait le métier de garde champêtre, à Beurey-sur-Saulx où il était domicilié rue du Puits-Loison.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafle des hommes rentrés pour manger, maisons fouillées et incendiés, etc. À Beurey-sur-Saulx, la population fut tirée de son sommeil dès quatre heures du matin par l’arrivée de camions et side-cars dont les occupants cherchaient des cantonnements. La matinée se passa en perquisitions et pillages. Vers midi, alertés de l’arrivée des soldats américains, les pillards prirent peur et s’enfuirent. Vers quinze heures d’autres troupes plus agressives envahirent le village postant un canon sur les hauteurs et terrorisant la population qui se réfugia dans ses abris. Le village fut occupé par les soldats ennemis jusqu’au 31 août à 17 heures. Soixante-quinze maisons sur cent avaient été complètement détruites par l’incendie.
Armand Chorlet fut abattu en compagnie d’Aimé Honoré, conseiller municipal. Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts, à Beurey-sur-Saulx (Meuse).
Il exerçait le métier de garde champêtre, à Beurey-sur-Saulx où il était domicilié rue du Puits-Loison.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafle des hommes rentrés pour manger, maisons fouillées et incendiés, etc. À Beurey-sur-Saulx, la population fut tirée de son sommeil dès quatre heures du matin par l’arrivée de camions et side-cars dont les occupants cherchaient des cantonnements. La matinée se passa en perquisitions et pillages. Vers midi, alertés de l’arrivée des soldats américains, les pillards prirent peur et s’enfuirent. Vers quinze heures d’autres troupes plus agressives envahirent le village postant un canon sur les hauteurs et terrorisant la population qui se réfugia dans ses abris. Le village fut occupé par les soldats ennemis jusqu’au 31 août à 17 heures. Soixante-quinze maisons sur cent avaient été complètement détruites par l’incendie.
Armand Chorlet fut abattu en compagnie d’Aimé Honoré, conseiller municipal. Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts, à Beurey-sur-Saulx (Meuse).
Sources
SOURCES : Blog Beurey-sur-Saulx - Hommage aux martyrs de la vallée de la Saulx 5 avril 2011.— Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011 Maudit 29 août, article de Karine Diversay et témoignage de Jean-Pierre Harbulot, historien.— Monographie Wikipédia Beurey-sur-Saulx .— Recensements de population année 1936.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).
Jean-Louis Ponnavoy
