Né le 3 mars 1923 à Saint Sorlin-de-Vienne (Isère), sommairement exécuté le 27 juin 1944 aux Côtes-d’Arey (Isère) ; cultivateur ; victime civile, réfractaire au S.T.O.

Monument commémoratif, Les-Côtes-d'Arey (Isère)
Monument commémoratif, Les-Côtes-d’Arey (Isère)
Source : Photographie Jean-Luc Marquer
Pierre Rigard était le fils de Pierre et d’Anaïs Pichot, cultivateurs demeurant à Estrablin (Isère).
Célibataire, il était cultivateur. Envoyé au chantier de jeunesse N°3 à Bourg (Ain), il s’en échappa en août 1943 et se cacha alors chez M. Cléchet, cultivateur à Meyssiez (Isère), avec son camarade Joannès Orjollet, pour échapper au S.T.O.
Le matin du 27 juin 1944, une colonne allemande dirigée par un membre français de la Gestapo de Lyon, Paul Contamin, investit Meyssiez.
La ferme de M. Cléchet fut cernée et les Allemands arrêtèrent Pierre Rigard et Joannès Orjollet et les rouèrent de coups.
Un autre réfractaire au S.T.O.,Marcel Martinet, qui se cachait dans une ferme voisine, qui avait vu les soldats arriver et qui voulait prévenir ses camarades fut à son tour arrêté à son arrivée à la ferme Cléchet.
En fin d’après-midi, les trois jeunes gens furent conduits en camion jusqu’au lieu-dit « Les Ormes » sur la commune des Côtes-d’Arey (Isère).
Là, en bordure de la route départementale 131, à proximité du pont sur le Suzon, ils furent sommairement exécutés à la mitraillette en même temps qu’un autre homme capturé à Chatonnay (Isère), Charles Lindner.
Pierre Rigard obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des exécutions, sur le monument aux morts d’Estrablin et sur celui de Meyssiez.
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W464 — Etat civil — Mémorial GenWeb

Jean-Luc Marquer

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