Né le 2 décembre 1925 à Varennes-en-Argonne (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Beurey-sur-Saulx (Meuse) ; cultivateur ; victime civile.

Raymond Habrant était le fils de Louis Robert et de Renée Gelly. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur à Beurey-sur-Saulx.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafle des hommes rentrés pour manger, maisons fouillées et incendiés, etc.
Raymond Habrant fut une victime indirecte. Le 8 septembre, alors qu’il menait son cheval à l’abreuvoir sur le bord de la Saulx, il fut tué avec son animal par l’explosion d’une mine enterrée à cet endroit par les Allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts, à Beurey-sur-Saulx (Meuse).
Sources

SOURCES : Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— Monographie Wikipédia Beurey-sur-Saulx .— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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