ADNOT Charles dit Émile
Né le 7 juin 1873 à Couvonges (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Couvonges ; maréchal ferrant ; victime civile.
Charles Adnot était le fils de Pierre Alfred Eloy, manœuvre et de Marie Joséphine Arragon, sans profession. Il se maria le 25 septembre 1899 à Couvonges avec Marie Louise Fatin. Il était domicilié à Couvonges.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrés et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés à la maison pour le repas, maisons fouillées et incendiées, etc.
À Couvonges, sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, 26 furent fusillés ou massacrés à leur domicile. 54 habitations sur 60 furent détruites.
Charles Adnot figurait au nombre des victimes. Il fut abattu avec 22 autres otages, dans un pré près de la gare, à la sortie sud du village Il fut inhumé avec eux, au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges (Meuse). .
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrés et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés à la maison pour le repas, maisons fouillées et incendiées, etc.
À Couvonges, sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, 26 furent fusillés ou massacrés à leur domicile. 54 habitations sur 60 furent détruites.
Charles Adnot figurait au nombre des victimes. Il fut abattu avec 22 autres otages, dans un pré près de la gare, à la sortie sud du village Il fut inhumé avec eux, au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges (Meuse). .
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).
Sources
SOURCES : Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011 Maudit 29 août, article de Karine Diversay et témoignage de Jean-Pierre Harbulot, historien.— Monographie Wikipédia Couvonges.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).
Jean-Louis Ponnavoy