Né le 17 juillet 1926 à Contrisson (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Couvonges (Meuse) ; ouvrier ; victime civile.

Fernand Alips était le fils de Fernand Ludovic et de Charlotte Adam et le frère d’Alfred, fusillé avec lui. Il était célibataire et ouvrier à Couvonges.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés à la maison pour le repas, maisons fouillées et incendiées, etc.
À Couvonges, sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, les nazis en fusillèrent 26 près de la gare, dans un pré à la sortie est du village à treize heures. 54 habitations sur 60 furent détruites.
Fernand Alips figurait au nombre des victimes. Il fut inhumé avec elles, au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).
Sources

SOURCES : Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011 Maudit 29 août, article de Karine Diversay et témoignage de Jean-Pierre Harbulot, historien.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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