Né le 17 novembre 1927 à Couvonges (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Couvonges ; cultivateur ; victime civile.

Lucien Pérot était le fils d’Étienne Maurice, cultivateur et de Georgette Marguerite Reboulet, sans profession. Il était célibataire et demeurait chez ses parents, à Couvonges où il exerçait le métier de cultivateur.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafle des hommes rentrés à la maison pour le repas, maisons fouillées et incendiées, etc.
Sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, les nazis en fusillèrent 26 près de la gare, dans un pré à la sortie est du village. 54 habitations sur 60 furent détruites.
Lucien Pérot fut exécuté à treize heures avec 22 autres otages, dans un pré près de la gare, à la sortie est du village. Il fut inhumé le lendemain au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges (Meuse).
Il obtint la mention « Mort pour la France », transcrite sur les actes de naissance et décès.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).
Sources

SOURCES : Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011 Maudit 29 août, article de Karine Diversay et témoignage de Jean-Pierre Harbulot, historien.— Monographie Wikipédia Couvonges.— Mémorial Genweb.— Recensements de population année 1936.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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