AIME Marius Jean Antoine
Né le 20 décembre 1903 à Abriès (Hautes-Alpes), massacré le 28 août 1944 à Marcilloles (Isère) ; receveur des postes ; victime civile
Marius Jean Antoine Aime était le fils de Jean Louis, douanier, et de Marie Anne Philipp.
Il avait épousé Germaine Joséphine Poch le 3 février 1926à Seyssel (Ain) . Ils eurent au moins un enfant, Jean-Paul.
Domicilié à Marcilloles (Isère), il y était receveur des postes.
Le 28 août 1944, en fin de journée, Marius Aime, accompagné de son fils Jean-Paul, étudiant, qui était alors en vacances chez ses parents, partit à bicyclette pour le bureau de poste de Beaurepaire (Isère) afin d’y remettre en service l’installation téléphonique qui était hors d’usage.
À 1500m environ du village, sur la route nationale n°519, au niveau du hameau des Poipes, les deux hommes croisèrent une colonne de quatre chenillettes allemandes.
Les blindés détruisirent une ferme à coups d’obus puis firent demi-tour. Ils rejoignirent alors Marius et Jean-Paul Aime qui avaient caché leurs vélos et poursuivaient leur route à pied. Les soldats allemands les mirent en joue. Affolés, père et fils s’enfuirent dans un champ de maïs.
Jean-Paul Aime fut abattu là.
On retrouva le corps de Marius Aime sur la commune de Saint Barthélémy-de-Beaurepaire (Isère), le long de la route, à l’entrée du village, sans qu’il soit possible de déterminer exactement où il avait été tué, l’hypothèse la plus plausible étant qu’il avait fait prisonnier et conduit à quelque distance pour être exécuté.
Marius Aime obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Marcilloles.
Il avait épousé Germaine Joséphine Poch le 3 février 1926à Seyssel (Ain) . Ils eurent au moins un enfant, Jean-Paul.
Domicilié à Marcilloles (Isère), il y était receveur des postes.
Le 28 août 1944, en fin de journée, Marius Aime, accompagné de son fils Jean-Paul, étudiant, qui était alors en vacances chez ses parents, partit à bicyclette pour le bureau de poste de Beaurepaire (Isère) afin d’y remettre en service l’installation téléphonique qui était hors d’usage.
À 1500m environ du village, sur la route nationale n°519, au niveau du hameau des Poipes, les deux hommes croisèrent une colonne de quatre chenillettes allemandes.
Les blindés détruisirent une ferme à coups d’obus puis firent demi-tour. Ils rejoignirent alors Marius et Jean-Paul Aime qui avaient caché leurs vélos et poursuivaient leur route à pied. Les soldats allemands les mirent en joue. Affolés, père et fils s’enfuirent dans un champ de maïs.
Jean-Paul Aime fut abattu là.
On retrouva le corps de Marius Aime sur la commune de Saint Barthélémy-de-Beaurepaire (Isère), le long de la route, à l’entrée du village, sans qu’il soit possible de déterminer exactement où il avait été tué, l’hypothèse la plus plausible étant qu’il avait fait prisonnier et conduit à quelque distance pour être exécuté.
Marius Aime obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Marcilloles.
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression 3808W551 — Mémorial GenWeb — Etat civil
Jean-Luc Marquer