SCHLAEFLIN Marcel, Joseph
Né le 13 janvier 1923 à Mulhouse (Haut-Rhin), mort en action le 3 septembre 1944 à Perrigny-sur-l’Ognon (Côte-d’Or) ; résistant.
D’origine alsacienne, Marcel Schlaeflin était le fils de Lucie Schlaeflin qui se mariera par la suite avec Marcel Gaugler. Il était célibataire et domicilié à Lutterbach (Haut-Rhin).
Il fut incorporé dans l’armée allemande. Le 15 août 1944, il se fit surprendre à Pontailler (Côte-d’Or) par des résistants du groupe Pierre Semard et du groupe BDU 3, avec un autre soldat qui fut tué. Marcel Schaeflin fut capturé et intégra immédiatement la Résistance dans les rangs de B.D.U. 3 sous le pseudonyme de "Max".
Le 2 septembre 1944, il participa avec le groupe à l’attaque d’un train d’essence à Talmay et utilisa sa connaissance de l’allemand pour persuader les 80 employés allemands des chemins de fer et les 16 soldats qui les protégeaient de se rendre.
Le 3 septembre son groupe venu à Perrigny-sur-l’Ognon pour du ravitaillement rencontra une colonne allemande d’environ 120 hommes composée en grande partie de Russes et Polonais. Armés de Mauser pris la veille à Talmay et d’un fusil-mitrailleur les maquisards encerclèrent le village et passèrent à l’attaque. Vers 14h30 Marcel Schlaeflin accompagné de deux soldats allemands qui avaient été capturés précédemment et avaient participé à l’attaque de la veille, somma le détachement de se rendre. Celui-ci ouvrit immédiatement le feu tuant l’un des deux prisonniers.
Le groupe de l’aspirant Georges Mongin fut pris sous le feu des Allemands retranchés dans les maisons. Marcel Schlaeflin fut tué dans l’après-midi au cours du combat. L’ennemi ayant reçut des renforts celui-ci devint inégal et l’ordre de repli fut donné vers 20 heures. Cinq maquisards dont Marcel Schlaeflin avaient été tués et un sixième blessé. Les Allemands eurent une trentaine de tués et blessés.
Il y eut un jugement déclaratif de décès du Tribunal de première instance de Dijon le 1er mai 1945. L’acte de décès fut transcrit le 2 juin 1945, à Perrigny-sur-l’Ognon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur le jugement de décès et fut homologué comme sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 538786 avec l’orthographe Schaeflin].
Il ne semble pas être inscrit sur un monument aux morts.
Il fut incorporé dans l’armée allemande. Le 15 août 1944, il se fit surprendre à Pontailler (Côte-d’Or) par des résistants du groupe Pierre Semard et du groupe BDU 3, avec un autre soldat qui fut tué. Marcel Schaeflin fut capturé et intégra immédiatement la Résistance dans les rangs de B.D.U. 3 sous le pseudonyme de "Max".
Le 2 septembre 1944, il participa avec le groupe à l’attaque d’un train d’essence à Talmay et utilisa sa connaissance de l’allemand pour persuader les 80 employés allemands des chemins de fer et les 16 soldats qui les protégeaient de se rendre.
Le 3 septembre son groupe venu à Perrigny-sur-l’Ognon pour du ravitaillement rencontra une colonne allemande d’environ 120 hommes composée en grande partie de Russes et Polonais. Armés de Mauser pris la veille à Talmay et d’un fusil-mitrailleur les maquisards encerclèrent le village et passèrent à l’attaque. Vers 14h30 Marcel Schlaeflin accompagné de deux soldats allemands qui avaient été capturés précédemment et avaient participé à l’attaque de la veille, somma le détachement de se rendre. Celui-ci ouvrit immédiatement le feu tuant l’un des deux prisonniers.
Le groupe de l’aspirant Georges Mongin fut pris sous le feu des Allemands retranchés dans les maisons. Marcel Schlaeflin fut tué dans l’après-midi au cours du combat. L’ennemi ayant reçut des renforts celui-ci devint inégal et l’ordre de repli fut donné vers 20 heures. Cinq maquisards dont Marcel Schlaeflin avaient été tués et un sixième blessé. Les Allemands eurent une trentaine de tués et blessés.
Il y eut un jugement déclaratif de décès du Tribunal de première instance de Dijon le 1er mai 1945. L’acte de décès fut transcrit le 2 juin 1945, à Perrigny-sur-l’Ognon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur le jugement de décès et fut homologué comme sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 538786 avec l’orthographe Schaeflin].
Il ne semble pas être inscrit sur un monument aux morts.
Sources
SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or Dijon, tome I, 1987 et tome IV Dijon, 1997.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy