Né le 18 mai 1904 à Pavullo nel Frignano (Italie, province de Modène) et mort au combat à Nice (Alpes-Maritimes) le 28 août 1944 ; cultivateur et maçon ; résistant FTP-MOI (pseudonyme Vincenzo).

Marié sans enfant, Venance Cantergiani fut naturalisé en juin 1927.
Entré dans la Résistance en janvier 1944, au sein des Milices Patriotiques, secteur Nice-Var tout en militant au sein des FTP-MOI, il participa à plusieurs sabotages effectués sur des moyens de transport et du matériel ennemi dans les quartiers occidentaux du chef-lieu. Le 15 août 1944, il passa à la clandestinité complète et fut nommé au grade de caporal.
Le jour de l’insurrection niçoise, patrouillant dans le quartier Sainte-Marguerite où il résidait, il aperçut deux grenadiers allemands qui remontaient à travers les prés vers l’avenue Sainte-Marguerite. Il parvint à tuer l’un d’entre eux mais le second l’abattit vers 15 heures.
Une plaque fut apposée à sa mémoire en 1945 au 231 avenue Sainte-Marguerite et rénovée en 2014.
Sources

SOURCES : Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997 — Ville de Nice, La liste : 28 août 1944. Ils sont morts en héros pour libérer leur ville, 2014 — Michel Goury, Notre liberté, les martyrs niçois du 28 août 1944, Nice, Mémoires millénaires, 2019.

Jean-Louis Panicacci

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