Né le 28 janvier 1923 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort au combat à La Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes) le 31 août 1944 ; mécanicien ; résistant ORA.

Célibataire, entré dans la Résistance en 1943 à Antibes au sein du groupe César, Nicolas Cornu effectua diverses missions de renseignement et de récupération d’armes pour le compte de son groupe affilié à l’ORA.
Après la libération d’Antibes (24 août 1944) il fit partie d’une colonne de plusieurs centaines de FFI devant reconnaître le col de Turini et, le cas échéant, descendre dans la cuvette de Sospel. La colonne fut accrochée à trois kilomètres du col (au lieu-dit Pra d’Alart) par des mitrailleuses et mortiers servis par des grenadiers allemands de la 148e Ersatz division, qui détruisirent plusieurs véhicules et firent refluer les assaillants jusqu’au village de La Bollène-Vésubie, six FFI perdant la vie dont Nicolas Cornu.
Son nom figure, aux côtés de cinq de ses camarades, sur une stèle érigée à Pra d’Alart, sur le côté gauche de la route du col de Turini, en 1946.
Sources

SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, martyrologe. — Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997. — Témoignage du chef de l’expédition Georges Foata-capitaine Morgan recueilli le 29 décembre 1969.

Jean-Louis Panicacci

Version imprimable