MALLET Raymond, Joseph
Né le 9 mars 1902 à Mognéville (Meuse), massacré le 2 août 1944 à Mognéville ; entrepreneur scieur ; victime civile.
Raymond Mallet était le fils de Louis Charles, tourneur sur bois et de Marie Gabrielle Maginot, sans profession. Il fut adopté par la Nation par jugement du Tribunal civil de Bar-le-Duc du 4 juin 1919. Il se maria le 27 juin 1928 à Villers-en-Argonne avec Lucienne Raymonde Jacques, dont un fils et deux filles. Il était patron d’une scierie tournerie, à Mognéville.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrés et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés pour manger, maisons fouillées et incendiés, etc.
Il fut assassiné avec son épouse et un ami dans son jardin et sous les yeux de son fils Claude âgé de 14 ans
L’acte de décès fut dressé le 30 août sur la déclaration de Gilberte Mallet, âgée de 39 ans, sœur du défunt, domiciliée à Mognéville.
Il est inhumé au cimetière communal, à Mognéville (Meuse).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 387468].
Son nom figure sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives, à Mognéville (Meuse).
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrés et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés pour manger, maisons fouillées et incendiés, etc.
Il fut assassiné avec son épouse et un ami dans son jardin et sous les yeux de son fils Claude âgé de 14 ans
L’acte de décès fut dressé le 30 août sur la déclaration de Gilberte Mallet, âgée de 39 ans, sœur du défunt, domiciliée à Mognéville.
Il est inhumé au cimetière communal, à Mognéville (Meuse).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 387468].
Son nom figure sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives, à Mognéville (Meuse).
Sources
SOURCES : Wikipédia Massacre de la vallée de la Saulx.— Aujourd’hui l’éphéméride d’Archimède, 29 août 1944 - Massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011, Maudit 29 août 1944.— Articles dans l’Obs et L’Express le 29 août 2014.— Mémorial Genweb.— Recensements de population année 1936.— État civil (actes de naissance et décès).
Jean-Louis Ponnavoy
