Né le 12 mars 1912 à Saint-Germain-du-Bois (Saône-et-Loire), massacré le 13 mars 1944 à Bruailles (Saône-et-Loire) ; cheminot ; victime civile.

René Cuillerot était le fils d’Émile Joseph, journalier et de Marie Cuillerot, sans profession, domiciliés au hameau de La Chanée.
Il exerça le métier de manœuvre puis entra au chemin de fer le 1er mai 1935 comme auxiliaire de brigade à La Racineuse, près de Mervans (Saône-et-Loire). Il fut mobilisé lors de la déclaration de guerre en 1939 et démobilisé le 2 septembre 1940. Il reprit alors son service à la SNCF. Il fut nommé cantonnier à Navilly (Saône-et-Loire) le 1er mars 1943.
Le 13 mars 1944, son chef lui demanda de se rendre en gare de Bruailles pour réparer des voies obstruées par un déraillement. Il fut abattu par un soldat allemand alors qu’il prenait sa pause. Les raisons de cet assassinat sont mal connues. Il est possible qu’il n’ait pas respecté les consignes ou qu’il ait été pris pour un résistant.
Son nom figure sur le monument aux morts, à La Racineuse (Saône-et-Loire) où une plaque commémorative est apposée avec le libellé suivant : « A la mémoire de René CUILLEROT, S.N.C.F., assassiné à BRUAILLES le 13 mars 1944 par une horde allemande ivre de vengeance » et sur la stèle commémorative aux FFI sur la façade de la gare à Saint-Bonnet-en-Bresse (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Véronique Desormeaux et Thomas Fontaine dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— Recensements de population de la commune de Saint-Germain-du-Bois, année 1921.

Jean-Louis Ponnavoy

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