Née le 3 février 1886 à Reims (Marne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; sans profession ; victime civile.

Hôtel - Restaurant Avril, Oradour-sur-Glane
Hôtel - Restaurant Avril, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Hôtel - Restaurant Avril, Oradour-sur-Glane
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crédit : Isabel Val Viga
Hôtel - Restaurant Avril, Oradour-sur-Glane
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crédit : Isabel Val Viga
Madeleine Legros était la fille d’Ernest (né le 7 avril 1842, à Reims, Marne), employé de commerce, et de son épouse Marie Magdelaine née Boudeville (née le 3 mai 1847, à Reims, Marne), sans profession. Ses parents s’étaient mariés le 28 mai 1877 à Reims (Marne).
Elle était la cadette d’une fratrie de quatre enfants, François Louis (né le 25 avril 1878) époux de Marie Conception Françoise Alphonsine Simone et parents de Pierre Édouard*, Louis Joseph (né le 15 août 1879 et décédé le 25 mars 1880, à Reims), Jeanne Augustine (née le 24 février 1881 et décédée le 13 juillet 1883, à Reims), nés à Reims.
Le 24 avril 1911 à Villers-Franqueux (Marne), elle épousa Henri Joseph Santanbien* (né le 30 mars 1882, à Soissons, Aisne), vétérinaire commandant d’active.
Elle s’était réfugiée avec son époux à l’Hôtel Avril à Oradour-sur-Glane.
Le 10 juin 1944, son neveu Pierre Édouard Legros* étudiant vétérinaire, était venu leur rendre visite à l’Hôtel Avril.
« Les facilités de ravitaillement dans cette commune campagnarde avaient incité des citadins à s’établir au Bourg. (…) D’autres de condition aisée, s’étaient installés à demeure dans les Hôtels du Bourg. (…) Parmi les pensionnaires de l’Hôtel Avril, (…) La rigueur courtoise et l’allure ’’vieille France’’ d’Henri Santanbien*, commandant vétérinaire réfugié de Soissons avec sa femme Madeleine* et son neveu*, s’accompagnait curieusement de l’ai bourru qui convenait à un vieil officier. (...) »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux et son neveu furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Madeleine Legros obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de l’Aisne et de la Marne, actes de naissances, mariages, décès. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p58).

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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