Né le 17 janvier 1881 à Cieux (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; charron ; victime civile.

Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Jean Lesparat était le fils de Jean ( né le 5 août 1838, à Chamborêt et décédé le 7 avril 1908, à Oradour-sur-Glane), cantonnier, et de son épouse Marie née Lévèque (née le 11 avril 1842, à Cieux), sans profession. Ses parents s’étaient mariés le 18 janvier 1866 à Chamborêt.
Il avait une sœur aînée Marie (née le 7 juillet 1872, à Razès et décédée le 28 janvier 1934, à Javerdat) épouse de Jean Chauzat.
Il effectua son service militaire de 1902 à 1905 et fut mobilisé de 1914 à 1919, d’abord dans l’infanterie puis, à partir de 1916, affecté dans une usine métallurgique, la Société générale de carrosserie, rue Riquet à Paris, il a fait parti du 138e, 78e et 165e régiment d’infanterie.
Le 10 juillet 1906, à Oradour-sur-Glane, il épousa Marie-Louise Jeanne Chaleix* (née le 22 février 1888, à Oradour-sur-Glane), couturière, sœur d’Anna Pauline Chaleix* épouse d’Ernest Mirablon, parents d’Albert*.De cette union naquirent deux enfants, Jean Marie Gilbert Fernand* (né le 9 février 1909) époux de Marcelle Grand*, parents de Monique*, et Renée Adèle Fernande (née le 27 janvier 1912) épouse Henri Sauvanet, tous les deux nés à Oradour-sur-Glane.
Il était le grand-oncle de Marcelle* et Henri Camille* Chauzat, petits-enfants de sa soeur Marie Lesparat épouse de Jean Chauzat.
Au recensement de 1936, la famille était domiciliée dans le Bourg d’Oradour-sur-Glane, avec sa belle-mère Marie Bétoulle.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son fils dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son neveu fut mitraillé puis brûlé dans la forge Beaulieu dans laquelle les hommes furent massacrés, son corps fut identifié. Son épouse, sa belle-fille, sa petite-fille et sa belle-sœur, ses petits-neveux furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Jean Lesparat obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa fille décède en 1999.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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