ISIDORE Marcel, Jean
Né le 26 septembre 1923 à Marseilles-lès-Aubigny (Cher), mort en action le 26 juin 1944 au hameau de Vermot, à Dun-les-Places (Nièvre) ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Marcel Isidore était le fils de Pierre Charles Jean et de Germaine Marie Videt. Il était célibataire et domicilié chez ses parents, à Marseilles-lès-Aubigny (Cher).
Il entra dans la Résistance à la fin de l’année 1943 au maquis FTPF du Cher créé par Roger Melnick. Le 17 janvier 1944 le maquis se scinda en plusieurs groupes afin d’échapper aux attaques allemandes. En mai 1944 Marcel Isidore qui avait pris le pseudonyme de "Félix" commandait un groupe installé à Plainefas, à proximité du maquis "Camille" dans la Nièvre. C’est ainsi qu’en juin 1944, son maquis se regroupa avec "Camille" au château de Vermot, à Dun-les-Places pour résister à l’ennemi.
Après avoir détruit les villages de Montsauche et Planchez ce dernier arriva à Dun-les-Places le 26 juin 1944 à 14h30. Les Allemands étaient à la recherche de résistants mais les contrôles d’identité ne donnèrent rien. Les troupes quittèrent le village vers 17h30 mais furent attaquées par les maquisards installés au château de Vermot qui avait été transformé en hôpital. Marcel Isidore fut tué au cours de l’engagement dans les bois de Vermot.
Après le combat les troupes allemandes réinvestirent Dun-les-Places où elles massacrèrent 27 hommes pris en otage.
L’acte de décès fut dressé le 12 octobre 1944 sur la déclaration de André Nollet, 48 ans, garde champêtre à Dun-les-Places.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 25 juin 1945 et fut homologué comme lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 25 septembre 1946 [SHD Vincennes dossier GR 16 P 302120].
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives dans l’église, sur le monument "A la mémoire des F.T.P.F du Groupement Cher et Nièvre tombés pour la Libération 1943-1944", à Marseilles-lès-Aubigny (Cher).
Il entra dans la Résistance à la fin de l’année 1943 au maquis FTPF du Cher créé par Roger Melnick. Le 17 janvier 1944 le maquis se scinda en plusieurs groupes afin d’échapper aux attaques allemandes. En mai 1944 Marcel Isidore qui avait pris le pseudonyme de "Félix" commandait un groupe installé à Plainefas, à proximité du maquis "Camille" dans la Nièvre. C’est ainsi qu’en juin 1944, son maquis se regroupa avec "Camille" au château de Vermot, à Dun-les-Places pour résister à l’ennemi.
Après avoir détruit les villages de Montsauche et Planchez ce dernier arriva à Dun-les-Places le 26 juin 1944 à 14h30. Les Allemands étaient à la recherche de résistants mais les contrôles d’identité ne donnèrent rien. Les troupes quittèrent le village vers 17h30 mais furent attaquées par les maquisards installés au château de Vermot qui avait été transformé en hôpital. Marcel Isidore fut tué au cours de l’engagement dans les bois de Vermot.
Après le combat les troupes allemandes réinvestirent Dun-les-Places où elles massacrèrent 27 hommes pris en otage.
L’acte de décès fut dressé le 12 octobre 1944 sur la déclaration de André Nollet, 48 ans, garde champêtre à Dun-les-Places.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 25 juin 1945 et fut homologué comme lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 25 septembre 1946 [SHD Vincennes dossier GR 16 P 302120].
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives dans l’église, sur le monument "A la mémoire des F.T.P.F du Groupement Cher et Nièvre tombés pour la Libération 1943-1944", à Marseilles-lès-Aubigny (Cher).
Sources
SOURCES : Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940 - 1944, éd. Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Marcel Vigreux La mémoire de Dun-les-Places 1944 - 1989, Edition S.I.N. Phobos Nevers, 1990.— Sites internet divers dont Wikipédia, monographie de Dun-les-Places.— Maitron des Fusillés, Le massacre de Dun-les-Places (Nièvre), 26 - 28 juin 1944->209270.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
