CLEMENT MAC VICAR ou MAC VICAR CLEMENT James
Né le 9 mars 1921 à Branda (État du Manitoba, Canada), exécuté le 9 aout 1944 au camp d’aviation de Tours (Indre-et-Loire) à Saint-Symphorien ; lieutenant de la Royal Air Force
James Clement, Canadien anglophone, était le fils de Charles Wesley Clement et de Alice Anna Mac Vicar. Engagé dans la Royal Air Force, 405th Squadron, matricule 24656, détaché de la RCAF (Royal Canadian Air Force), le lieutenant Clement participa au bombardement de la gare de Saint-Pierre-des-Corps près de Tours mais son avion bombardier fut abattu dans la nuit du 11 au 12 juin 1944. James Clement était officier Bombardier de l’Avro Lancaster ND344 (LQ-V) abattu au dessus de Vouvray (Indre-et-Loire) le 12 juin 1944 lors de sa 19e mission de bombardement, parti du terrain de Grandsden Lodge (Cambridgeshire, Angleterre) le 11 juin 1944.
Il sauta en parachute puis réussit à rejoindre à La Salle Girault, commune de Larçay (Indre-et-Loire) la ferme de la famille Bodineau, où il fut recueilli par Roger Bodineau et ses fils Raoul et Daniel , résistants du Réseau Bourgogne, qui hébergeaient des agents chargés d’émissions vers Londres. Le reste de l’équipage put échapper aux Allemands sauf le radio Devine (RAF) qui fut fait prisonnier.
Le 24 juillet 1944, la police allemande arrêta la famille Bodineau et ses deux hôtes, James Clement et un officier français Maxime Piette chargé d’émissions vers Londres.
Incarcérés dans la prison de Tours rue Henri-Martin, Roger Bodineau, James Clement, et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay à Saint-Symphorien. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août que leurs corps furent découverts, sans papiers d’identité ; un cadavre a été formellement reconnu pour être le corps du lieutenant James Mac Vicar Clement par le capitaine Duprelon (le nom est difficilement lisible), le commandant Jannings et le médecin-lieutenant Hersbey de la Royal Air Force, chargés du service des recherches d’information sur les aviateurs britanniques disparus.
Après des obsèques officielles collectives, le lieutenant James Clement a été inhumé dans le cimetière de Saint-Symphorien, Carré 5 – Tombe 4350 (tombe militaire, soldats canadiens)
En l’absence d’un acte de décès, le 25 février 1947, le tribunal civil de Tours a rendu un jugement déclaratif de décès tenant lieu d’acte de décès, transcription en date du 20 mars 1947 avec l’écriture James, Mac, Vicar Clément alors que Mac Vicar est le nom de sa mère.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire, érigé à l’entrée de la base aérienne 705.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Il sauta en parachute puis réussit à rejoindre à La Salle Girault, commune de Larçay (Indre-et-Loire) la ferme de la famille Bodineau, où il fut recueilli par Roger Bodineau et ses fils Raoul et Daniel , résistants du Réseau Bourgogne, qui hébergeaient des agents chargés d’émissions vers Londres. Le reste de l’équipage put échapper aux Allemands sauf le radio Devine (RAF) qui fut fait prisonnier.
Le 24 juillet 1944, la police allemande arrêta la famille Bodineau et ses deux hôtes, James Clement et un officier français Maxime Piette chargé d’émissions vers Londres.
Incarcérés dans la prison de Tours rue Henri-Martin, Roger Bodineau, James Clement, et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay à Saint-Symphorien. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août que leurs corps furent découverts, sans papiers d’identité ; un cadavre a été formellement reconnu pour être le corps du lieutenant James Mac Vicar Clement par le capitaine Duprelon (le nom est difficilement lisible), le commandant Jannings et le médecin-lieutenant Hersbey de la Royal Air Force, chargés du service des recherches d’information sur les aviateurs britanniques disparus.
Après des obsèques officielles collectives, le lieutenant James Clement a été inhumé dans le cimetière de Saint-Symphorien, Carré 5 – Tombe 4350 (tombe militaire, soldats canadiens)
En l’absence d’un acte de décès, le 25 février 1947, le tribunal civil de Tours a rendu un jugement déclaratif de décès tenant lieu d’acte de décès, transcription en date du 20 mars 1947 avec l’écriture James, Mac, Vicar Clément alors que Mac Vicar est le nom de sa mère.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire, érigé à l’entrée de la base aérienne 705.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Sources
SOURCES : Documents fournis par Hélène Biéret . — . — AERI Indre-et-Loire, Jack Vivier, « La famille Bodineau » . — État civil, acte de décès de Tours. — Notes de Geneviève Launay . — MémorialGenweb.
Annie Pennetier