Né le 24 septembre 1917 à Tours (Indre-et-Loire), exécuté le 9 août 1944 au camp d’aviation de Tours à Saint-Symphorien ; ingénieur agricole ; résistant.

Fils de Robert Pascal Delalande, représentant de commerce et de Gabrielle Lucie Gagé, sans profession,Max Delalande, célibataire était domicilié chez ses parents à Le Haut Hommais sur la commune d’Esvres (Indre-et-Loire). Étudiant à l’École supérieure d’ingénieurs et de Techniciens pour l’agriculture l’ESITPA basée à Rouen, il en sortit ingénieur agricole de la 32e promotion.
Max Delalande rejoignit le groupe de résistants de sa commune, les réunions et la cache des armes avaient lieu au château de Vaux à Esvres, propriété de Roland Coty fils du célèbre parfumeur François Coty. Son majordome Pahan Bang (rétribué par la Gestapo) et l’épicier du village Petitclair dénoncèrent les résistants du réseau à la Sipo-SD. La police allemande découvrit dans le château un stock d’armes cachées provenant d’un parachutage récent et arrêta le groupe de résistants d’Esvres dont Max Delalande le 3 août 1943 ; Roland Coty aidé par un gendarme réussit à s’échapper, sa secrétaire intendante Clémence Jobineau alias Hélène fut arrêtée puis déportée ainsi que le chef de groupe FTP, l’instituteur Joseph Bourreau.
Incarcéré dans la prison rue Henri-Martin, Max Delalande, ses camarades et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août, du 26 au 29, que leurs corps furent découverts sans papiers d’identité puis inhumés au cimetière de Saint-Symphorien après des obsèques officielles.
La mention - Mort pour la France- a été apposée le 20 août 1946 à son acte de décès datant du 9 décembre 1944.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire, érigé à l’entrée de la base aérienne 705 et à Esvres sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Sources

SOURCES : AVCC Caen, 21 P 114953 (n.c.). — Documents fournis par Hélène Biéret . — AERI Indre-et-Loire : Le château de Vaux, Jean Chauvin . — MémorialGenweb.— État civil, acte de décès de Tours.

Annie Pennetier

Version imprimable