DUPUY Émile, Joseph
Né le 18 août 1888 à Esvres (Indre-et-Loire), exécuté le 9 août 1944 au camp d’aviation de Tours à Saint-Symphorien ; peintre ; résistant.
Fils de Joseph Dupuy et de Fernande Georgette Blaive, Émile Dupuy, peintre, était marié à Fernande Morille ; le couple habitait le bourg d’Esvres.
Émile Dupuy rejoignit le groupe de résistants de sa commune, les réunions et la cache des armes avaient lieu au château de Vaux à Esvres, propriété de Roland Coty fils du célèbre parfumeur François Coty. Son majordome Pahan Bang (rétribué par la Gestapo) et l’épicier du village Petitclair dénoncèrent les résistants du réseau à la Sipo-SD. La police allemande découvrit dans le château un stock d’armes cachées provenant d’un parachutage récent et arrêta le groupe de résistants d’Esvres dont Émile Dupuy le 3 août 1943 ; Roland Coty aidé par un gendarme réussit à s’échapper, sa secrétaire intendante Clémence Jobineau alias Hélène fut arrêtée puis déportée ainsi que le chef de groupe FTP, l’instituteur Joseph Bourreau.
Incarcéré dans la prison rue Henri-Martin, Raoul Dupuy, ses camarades et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août, du 26 au 29, que leurs corps furent découverts sans papiers d’identité puis inhumés au cimetière de Saint-Symphorien après des obsèques officielles.
La mention - Mort pour la France- a été décidée le 24 avril 1946 et apposée à son acte de décès dressé le 8 décembre 1944.Il a été homologué Interné résistant DIR et FFI.
Émile Dupuy a été décoré de la Médaille de la Résistance, décision du 8 février 1962, J.O. 13 mars 1962.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire, érigé à l’entrée de la base aérienne 705 et à Esvres sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Émile Dupuy rejoignit le groupe de résistants de sa commune, les réunions et la cache des armes avaient lieu au château de Vaux à Esvres, propriété de Roland Coty fils du célèbre parfumeur François Coty. Son majordome Pahan Bang (rétribué par la Gestapo) et l’épicier du village Petitclair dénoncèrent les résistants du réseau à la Sipo-SD. La police allemande découvrit dans le château un stock d’armes cachées provenant d’un parachutage récent et arrêta le groupe de résistants d’Esvres dont Émile Dupuy le 3 août 1943 ; Roland Coty aidé par un gendarme réussit à s’échapper, sa secrétaire intendante Clémence Jobineau alias Hélène fut arrêtée puis déportée ainsi que le chef de groupe FTP, l’instituteur Joseph Bourreau.
Incarcéré dans la prison rue Henri-Martin, Raoul Dupuy, ses camarades et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août, du 26 au 29, que leurs corps furent découverts sans papiers d’identité puis inhumés au cimetière de Saint-Symphorien après des obsèques officielles.
La mention - Mort pour la France- a été décidée le 24 avril 1946 et apposée à son acte de décès dressé le 8 décembre 1944.Il a été homologué Interné résistant DIR et FFI.
Émile Dupuy a été décoré de la Médaille de la Résistance, décision du 8 février 1962, J.O. 13 mars 1962.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire, érigé à l’entrée de la base aérienne 705 et à Esvres sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 202902 (nc). — Documents fournis par Hélène Biéret . — AERI Indre-et-Loire : Le château de Vaux, Jean Chauvin . — Mémoire des hommes . — MémorialGenweb.
Annie Pennetier