MACHEFER Yvette, Alice
Née le 18 mai 1933 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; victime civile.
Cordonnier M. Mâchefer, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Cordonnier M. Mâchefer, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Yvette Machefer était la fille de Martial (né le 29 septembre 1907 à Ladignac-le-Long, Haute-Vienne), cordonnier, puis scieur de long et de son épouse Anna née Bardet. (née le 1er janvier 1913 à Oradour-sur-Glane), fille de Léonard et de son épouse Marie-Claire née Melledent. Ses parents s’étaient mariés le 9 avril 1932 à Ouradour-sur-Glane.
Elle avait un frère cadet, Désiré Alain (né le 28 janvier 1943, à Oradour-sur-Glane).
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Son père échappa au massacre, ayant pu s’enfuir à l’arrivé des Allemands.
« Martial Machefer habite une maison à l’angle de a rue principale et du Champ de Foie. Apercevant la troupe, craint d’être pris et emmené. Il se sait surveillé par la police. Il quitte le village après 14 heures. Il laisse dans la maison son épouse et ses deux enfants, ainsi que Sarah Jakobowicz réfugiée juive qu’il hébergeait. »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère, son frère, sa grand-mère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son grand-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu, son corps fut identifié. Une partie des hommes de sa famille furent mitraillés et brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Yvette Mâchefer obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père, sera un habitant du village provisoire.
Son père épousera en secondes noces le 28 janvier 1947 à Oradour-sur-Glane, Madeleine Deglane (née le 15 juin 1913, à Saint-Junien), il aura deux autres enfants, Hervé (11 novembre 1947, à Oradour-sur-Glane) et Martine. Il sera témoin au procès de Bordeaux en 1953, il décède le 8 mai 1993 à Saint-Sulpice-le-Guérétois (Creuse), inhumé à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Elle avait un frère cadet, Désiré Alain (né le 28 janvier 1943, à Oradour-sur-Glane).
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Son père échappa au massacre, ayant pu s’enfuir à l’arrivé des Allemands.
« Martial Machefer habite une maison à l’angle de a rue principale et du Champ de Foie. Apercevant la troupe, craint d’être pris et emmené. Il se sait surveillé par la police. Il quitte le village après 14 heures. Il laisse dans la maison son épouse et ses deux enfants, ainsi que Sarah Jakobowicz réfugiée juive qu’il hébergeait. »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère, son frère, sa grand-mère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son grand-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu, son corps fut identifié. Une partie des hommes de sa famille furent mitraillés et brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Yvette Mâchefer obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père, sera un habitant du village provisoire.
Son père épousera en secondes noces le 28 janvier 1947 à Oradour-sur-Glane, Madeleine Deglane (née le 15 juin 1913, à Saint-Junien), il aura deux autres enfants, Hervé (11 novembre 1947, à Oradour-sur-Glane) et Martine. Il sera témoin au procès de Bordeaux en 1953, il décède le 8 mai 1993 à Saint-Sulpice-le-Guérétois (Creuse), inhumé à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Jean-Jacques Fouché, Oradour, éditions Liona Levi, piccolo histoire (p139).
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
