SARD Georges, Ferdinand
Né le 16 septembre 1920 à Bruyères-le-Châtel (Seine-et-Oise, Essonne), exécuté le 9 août 1944 au camp d’aviation de Tours (Indre-et-Loire) à Saint-Symphorien ; monteur soudeur ; résistant .
Fils d’Henri Albert Sard et de Aline Reignier, Georges Sard était marié à Béatrice Andrieux ; le couple habitait le bourg de la commune d’Esvres (Indre-et-Loire). Il travaillait comme monteur soudeur.
Il rejoignit le groupe de résistance de sa commune avec son père et son beau-frère Roger Fauchère.
Les réunions et la cache des armes avaient lieu au château de Vaux à Esvres, propriété de Roland Coty fils du célèbre parfumeur François Coty. Son majordome Pahan Bang (rétribué par la Gestapo) et l’épicier du village Petitclair dénoncèrent les résistants du réseau à la Sipo-SD. La police allemande découvrit dans le château un stock d’armes cachées provenant d’un parachutage récent et arrêta le groupe de résistants d’Esvres dont Émile Dupuy le 3 août 1943 ; Roland Coty aidé par un gendarme réussit à s’échapper, sa secrétaire intendante Clémence Jobineau alias Hélène fut arrêtée puis déportée ainsi que le chef de groupe FTP, l’instituteur Joseph Bourreau.
Incarcérés dans la prison rue Henri-Martin, Georges Sard, Henri Sard, Roger Fauchère, leurs camarades et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août, du 26 au 29, que leurs corps furent découverts sans papiers d’identité puis inhumés au cimetière de Saint-Symphorien après des obsèques officielles.
La mention - Mort pour la France- ne figure pas sur son acte de décès établi le 17 novembre 1944. Il a été décoré de la Médaille de la Résistance par décret du 29 novembre 1955 publié au J.O. le 13 décembre 1955.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument « Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire », érigé à l’entrée de la base aérienne 705 et à Esvres sur le monument aux morts de la commune et la plaque commémorative apposée dans l’église.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Il rejoignit le groupe de résistance de sa commune avec son père et son beau-frère Roger Fauchère.
Les réunions et la cache des armes avaient lieu au château de Vaux à Esvres, propriété de Roland Coty fils du célèbre parfumeur François Coty. Son majordome Pahan Bang (rétribué par la Gestapo) et l’épicier du village Petitclair dénoncèrent les résistants du réseau à la Sipo-SD. La police allemande découvrit dans le château un stock d’armes cachées provenant d’un parachutage récent et arrêta le groupe de résistants d’Esvres dont Émile Dupuy le 3 août 1943 ; Roland Coty aidé par un gendarme réussit à s’échapper, sa secrétaire intendante Clémence Jobineau alias Hélène fut arrêtée puis déportée ainsi que le chef de groupe FTP, l’instituteur Joseph Bourreau.
Incarcérés dans la prison rue Henri-Martin, Georges Sard, Henri Sard, Roger Fauchère, leurs camarades et d’autres prisonniers en furent extrait le 9 août et conduits au camp d’aviation de Parçay-Meslay. Après leur exécution par balles, les 26 corps furent sommairement enfouis dans des trous de bombes.
C’est fin août, du 26 au 29, que leurs corps furent découverts sans papiers d’identité puis inhumés au cimetière de Saint-Symphorien après des obsèques officielles.
La mention - Mort pour la France- ne figure pas sur son acte de décès établi le 17 novembre 1944. Il a été décoré de la Médaille de la Résistance par décret du 29 novembre 1955 publié au J.O. le 13 décembre 1955.
Dans le cimetière Saint-Symphorien à Tours (partie nord) un monument a été édifié « À la mémoire des 26 victimes de la barbarie allemande fusillées au camp d’aviation de Saint-Symphorien - le 9 août 1944 ». Son nom est également gravé sur le monument « Aux martyrs de la résistance d’Indre-et-Loire », érigé à l’entrée de la base aérienne 705 et à Esvres sur le monument aux morts de la commune et la plaque commémorative apposée dans l’église.
Saint-Symphorien – Tours (Indre-et-Loire) 9 août 1944
Sources
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 670228 (n.c.) . — SHD Vincennes, GR 16 P 535652 (n.c.) . — Documents fournis par Hélène Biéret . — AERI Indre-et-Loire : Le château de Vaux, Jean Chauvin . — État civil, acte de décès de Tours . — MémorialGenweb.
Annie Pennetier