Né le 28 mai 1909 à Chenières (Meurthe-et-Moselle), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; boucher ; victime civile.

Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
Boucherie Gabriel Maire, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Gabriel Maire était le fils de Nicolas (né le 6 mars 1876, à Aubange, Luxembourg et décédé le 15 janvier 1935, à Gouraincourt, Meuse), cultivateur, et de son épouse Marie née Meunier (née le 14 novembre 1870, à Halanzy). Ses parents s’étaient mariés le 26 juin 1906 à Halanzy (Luxembourg).
Il avait un frère cadet, Marcel (né le 19 octobre 1907, à Chénières, Meurthe-et-Moselle).
Le 19 avril 1939 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), il épousa Marie Thérèse Pauline Robert (née le 13 mai 1914, à Nancy), couturière. De cette union naquit un garçon, Michel (né le 28 mars 1939 à Nancy).
Lorrain francophone, il fut expulsé par les Allemands et s’installa à Oradour-sur-Glane.
Son épouse et son fils échappèrent au massacre, absent d’Oradour-sur-Glane, en visite chez une tante.
« (…) A l’intersection des routes de Saint-Victurnien et de Puy-Gaillard, une sentinelle camouflée dans une haie (…) Sur le pont, d’autres Allemands. L’un s’empare du vélo du postier et disparaît, les autres contraignent le facteur à rejoindre le centre du bourg. Gabriel Maire*, le boucher-charcutier réfugié de Meurthe-et-Moselle, se trouve lui aussi malencontreusement sur le chemin du convoi. Il est appréhendé et emmené manu-militari. »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Gabriel Maire obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son épouse décède en juillet 1944.
Son fils devenu orphelin de père et mère sera placé, il épousera le 30 juin 1962 à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle), Élisabeth Demange (née le 6 juillet 1939, à Vathiménil, Meurthe-et-Moselle).
Sa mère décède le 22 février 1953, à Gouraincourt (Creuse).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Meurthe-et-Moselle, actes de naissances, mariages, décès. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p75).

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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