À la suite d’une attaque du maquis, 14 personnes périrent massacrés dans ces trois journées.

Le jeudi 31 août 1944, une attaque fut lancée par les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) à partir de Marcigny (Saône-et-Loire) afin de prendre le bourg d’assaut. Les troupes allemandes bien armées ripostèrent avec des mitrailleuses et des mortiers. Le bourg fut barricadé interdisant aux habitants d’en sortir. La population fut prise au piège. Dans la soirée du 31 août, 12 otages, la plupart travaillant sur le terrain d’aviation, furent torturés et abattus d’une balle dans la nuque par les soldats allemands et les SS. Les vestons et les papiers d’identité des victimes leurs avaient été enlevés et brûlés par les bourreaux afin qu’ils ne puissent être identifiés. Il y eut deux autres victimes civiles le lendemain.
Le 4 septembre les allemands quittèrent Saint-Yan vers 21 heures. La tragédie fut alors révélée. Le 5 septembre les corps furent exhumés et exposés sous le préau de l’école.
La place principale de Saint-Yan sur laquelle se trouve le monument aux morts porte le nom de 31-août-1944 afin de rappeler le souvenir de ces événements.
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 31 août 2016 : 31 août 1944, jour de terreur et de tragédie dans l’histoire locale et du 5 mai 2018 Quatorze fusillés par les nazis : un épisode local, marquant et tragique.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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