Née le 7 janvier 1895 à Saint-Brice-sur-Vienne (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; aubergiste ; victime civile.

Mélanie Mélier
Mélanie Mélier
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Beaudet, Mélier, Dagoury, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Beaudet, Mélier, Dagoury, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Café Dagoury, Oradour-sur-Glane
Café Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison Dagoury, Oradour-sur-Glane
maison Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Mélanie Mélier était la fille d’Adrien (né le 9 octobre 1869, à Saint-Brice-sur-Vienne), et de son épouse Anne née Gougeaud (née le 31 janvier 1878, à Cognac-la-Forêt), cultivateurs au lieu-dit de Champas. Ses parents s’étaient mariés le 3 février 1894 à Saint-Brice-sur-Vienne.
Elle avait une sœur cadette, Marie-Louise* (née le 9 novembre 1896, à Saint-Brice-sur-Vienne) épouse de Jean Beaudet* et parents d’Angèle Marcelle*.
Le 9 décembre 1911, à Saint-Junien, elle épousa Pierre Dagoury (né le 2 février 1890 et décédé le 5 septembre 1927, à Oradour-sur-Glane), cimentier.
Le couple eut trois enfants, Marie Louise Adrienne Simone (née le 1er octobre 1912, à Saint-Junien) épouse de Gabriel Louis Verrier, Léonie Odette Denise* (née le 21 février 1915, à Verneuil-sur-Vienne) mère de Thérèse Dagoury*, et André Pierre (né le 2 septembre 1917, à Oradour-sur-Glane) [en 1944, il était prisonnier de guerre].
Devenue veuve, elle était domiciliée avec sa fille Denise* et sa petite-fille Thérèse* au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où elle tenait une cimenterie, un café et louait une salle pour les cours de musique.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille, sa petite-fille, sa sœur, sa nièce et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son beau-frère fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Mélanie Mélier obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son fils André Pierre, après guerre, habitera le village provisoire. Le 17 janvier 1946 à Javerdat, il épousera Marguerite Georgette Lépine. Il décède le 21 novembre 1984 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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