Né le 26 novembre 1914 à Frangy (Saône-et-Loire), massacré le 25 août 1944 à Lons-le-Saunier (Jura) ; huissier à la Préfecture ; victime civile.

Raymond Millet était le fils de Denis Isidore et de Marie Séraphine Guérin. Il était marié avec Suzanne Marcelle Roy. Il était domicilié 11 avenue de Montciel, à Lons-le-Saunier (Jura) et exerçait le métier d’huissier à la Préfecture de Lons.
Dans la nuit du 24 au 25 août 1944, les jeunes jurassiens des Forces françaises libres (FFL) verrouillèrent les entrées de la ville de Lons-Saunier et passèrent à l’attaque vers 2h30 du matin contre les troupes d’occupation. De violents combats auront lieu dans le quartier de la gare où se trouvaient la Felgendarmerie et la Kommandantur, ainsi qu’aux environs de la place Bichat et du cimetière. Six résistants furent tués pendant le combat. Avant de quitter la ville les Allemands s’en prirent à la population, pillant, incendiant et massacrant au passage. Après la rue des Écoles ce fut le carnage rue de Montciel. Des habitants de la rue et des jeunes de l’Éveil sportif de Montmorot furent arrêtés et rassemblés sur le champ de foire où ils furent fusillés à 14 heures. Raymond Millet fut exécuté parmi eux.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et un dossier figure au SHD Vincennes sans mention d’homologation à la Résistance.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, avenue de Montciel et sur le monument aux morts, à Lons-le-Saunier (Jura).
Sources

SOURCES : Journal "Le Progrès du Jura" du 25 août 2015 Le 25 août 1944, Lons se réveille libérée.— Ville de Lons-le-Saunier 25 août 1944 : Lons s’est souvenue, article publié le 27 août 2018.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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