Né le 9 octobre 1910 au [Le] Creusot (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 28 juin 1944 à Marmagne (Saône-et-Loire) ; employé de mairie ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Philibert Debarnot était le fils de Philibert, forgeron et de Jeanne Moine, sans profession. Il exerçait le métier d’employé de mairie. Il était marié avec Lucie Barnay et domicilié au Creusot. Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Le 28 juin 1944, il fut capturé à Marmagne par les troupes allemandes en compagnie de cinq autres camarades. Après avoir été torturés, ils furent fusillés dans le bois de Vésigneux, à Marmagne (Saône-et-Loire).
L’acte de décès fut dressé le 1er juillet 1944 sur la déclaration d’André Debarnot, 38 ans, tourneur, frère du défunt domicilié au Creusot. Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 161496].
Son nom figure sur le monument commémoratif dans le cimetière Saint-Laurent, au Creusot et sur la stèle commémorative FFI du bois de Vésigneux, érigée à la sortie de Marmagne, au carrefour des D61 et N80 avec l’inscription suivante : « Ici, six patriotes Français ont été torturés et assassinés, victimes de la barbarie allemande ». Ils furent cités à l’ordre de la Nation.
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 8 mai 2013, Marmagne Le devoir de mémoire respecté.—Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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