MOREAU Lucie
Née le 16 avril 1926 à Limoges (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; pupille de l’Assistance publique ; bonne ; victime civile.
Lucie Moreau était la fille de Marguerite Léontine Moreau (née le 22 mars 1903, à Rochechouart), femme de chambre, et de père inconnu.
Pupille de l’ Assistance publique, admise le 23 mai 1926 à l’hospice de Limoges. Elle fut placée plusieurs années chez Madame Nougier Henriette à Saint-Bonnet-de-Bellac.
Le 11 mars 1942, alors âgée de presque seize ans, c’est la fin de son placement.
A partir du 13 mars 1926, elle sera employée comme bonne dans la famille de Jean Lamaud*, cultivateur, et de son épouse Marie née Brandy*, domiciliés à Bellevue à Oradour-sur-Glane, avec Robert Penot*.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec Robert Penot, Marie Lamaud née Brandy et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Jean Lamaud fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Lucie Moreau obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère décède le 27 août 1954 à Périgueux (Dordogne).
Voir Oradour-sur-Glane
Pupille de l’ Assistance publique, admise le 23 mai 1926 à l’hospice de Limoges. Elle fut placée plusieurs années chez Madame Nougier Henriette à Saint-Bonnet-de-Bellac.
Le 11 mars 1942, alors âgée de presque seize ans, c’est la fin de son placement.
A partir du 13 mars 1926, elle sera employée comme bonne dans la famille de Jean Lamaud*, cultivateur, et de son épouse Marie née Brandy*, domiciliés à Bellevue à Oradour-sur-Glane, avec Robert Penot*.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec Robert Penot, Marie Lamaud née Brandy et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Jean Lamaud fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Lucie Moreau obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère décède le 27 août 1954 à Périgueux (Dordogne).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Geneanet-Oradour-sur-Glane.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
