IMBERT Roger, Émile
Né le 21 avril 1910 à Paris (ex Seine), XIV° arr., massacré par les troupes allemandes le 12 août 1944 à Bézenet (Allier) ; mineur ; victime civile.
Fils naturel de Célestine Imbert, domestique, Roger Imbert fut confié l’année de sa naissance à l’Assistance publique. Il a ensuite été placé dans l’Allier. En 1944 il était mineur à Bézenet (Allier) et célibataire.
Le 12 août 1944, un convoi allemand circulant sur la RN 145 fut attaqué par un groupe de résistants d’un corps franc FFI au lieu-dit les Bourdignats à Montviq (Allier).
Après le combat, les Allemands qui retournaient à Moulins et qui appartenaient sans doute au Bataillon des sapeurs aéroportés installés à Moulins, arrêtèrent Roger Imbert, qui circulait à vélo sur la Nationale. Un membre du SD semblait accompagner la troupe puisqu’il aurait déclaré en français : "Toi, je te connais, tu es un terroriste". Il fut emmené en camion avec un autre mineur, Pierre Vanoost, qui lui fut bientôt libéré. On lui attacha les poignets et il fut torturé avant d ’être ramené à son village où il fut exécuté sommairement par fusillade au Chemin de la Gaudrière. Avant de descendre du camion, il demanda un verre d’eau à une habitante, ce que lui refusèrent ses gardiens. Il décéda le lendemain de ses blessures, à son domicile, au Vignau, commune de Bézenet.
Une stèle indique l’emplacement de son exécution au bout de la rue qui porte maintenant son nom. Son nom figure sur le monument aux morts de Bézenet (Allier)
Le 12 août 1944, un convoi allemand circulant sur la RN 145 fut attaqué par un groupe de résistants d’un corps franc FFI au lieu-dit les Bourdignats à Montviq (Allier).
Après le combat, les Allemands qui retournaient à Moulins et qui appartenaient sans doute au Bataillon des sapeurs aéroportés installés à Moulins, arrêtèrent Roger Imbert, qui circulait à vélo sur la Nationale. Un membre du SD semblait accompagner la troupe puisqu’il aurait déclaré en français : "Toi, je te connais, tu es un terroriste". Il fut emmené en camion avec un autre mineur, Pierre Vanoost, qui lui fut bientôt libéré. On lui attacha les poignets et il fut torturé avant d ’être ramené à son village où il fut exécuté sommairement par fusillade au Chemin de la Gaudrière. Avant de descendre du camion, il demanda un verre d’eau à une habitante, ce que lui refusèrent ses gardiens. Il décéda le lendemain de ses blessures, à son domicile, au Vignau, commune de Bézenet.
Une stèle indique l’emplacement de son exécution au bout de la rue qui porte maintenant son nom. Son nom figure sur le monument aux morts de Bézenet (Allier)
Sources
SOURCES : Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 32 : crimes de guerre commis à Bézenet .— Arch. Mun. Paris : registres de l’assistance publique. — AVCC Caen, AC 21 P 356963, dossier victime civile pour Roger Emile Imbert (nc). — Mémorial GenWeb. — Mail de la mairie de Bézenet du 27 avril 2021. — État civil. — Compléments par Henri-Ferréol Billy.
Eric Panthou