Née le 26 mai 1906 à Paris (XVe arr.), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; boulangère ; victime civile.

Gabrielle, Suzanne Pidance
Gabrielle, Suzanne Pidance
crédit : MémorialGenWeb
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Gabrielle Pidance était fille de François (né le 9 septembre 1877, à Eyjeaux et décédé le 24 août 1930, à Oradour-sur-Glane), maître d’hôtel, et de son épouse Françoise née Bariant (née le 28 avril 1882, à Saint-Gence), cuisinière, domiciliée 31 avenue des Champs-Élysées, à Paris. Ses parents s’étaient mariés le 7 mai 1904 à Limoges.
Le 21 avril 1925 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Léopold Jean Bouchoule (né le 21 avril 1899 à Oradour-sur-Glane), boulanger. De cette union naquirent deux garçons, Henri (né le 6 avril 1926, à Limoges), et Roger (né le 23 novembre, à Oradour-sur-Glane).
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où elle tenait avec son époux une boulangerie. Ils hébergeaient un apprenti boulanger, Lucien Desbordes (né en 1922 à Saint-Christophe, Charente).
Elle était la nièce de Marguerite Bariant épouse de Jean-Baptiste Doire, et grands-parents de Marcelle Doire, sœur de sa mère.
« Boulangerie Bouchoule : cadavre de Mr Milord enlevé par la famille Milord, de Dieulidou, le mercredi 14, après-midi. Cadavre de Mr Bouchoule (tronc et tête calcinés). Un cadavre dans l’étouffoir. »Léopold Bouchoule, ne figure pas dans la liste des 52 victimes dont les corps furent formellement identifiés et pour lesquelles un acte de décès fut dressé. Il est donc officiellement considéré disparu —
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère, sa tant, sa cousine et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux, ses fils, son oncle et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Gabrielle Pidance obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne et de Paris, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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