Né le 6 mai 1901 à Szczecin Klobucko (Pologne), mort en action le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; mineur aux houillères ; résistant des Francs-tireurs (FTP-MOI), des FTP du bataillon Valmy et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Jan Kocik était le fils de Félix et de Marthe Debska. Il était marié avec Joséphine Irène Pietrzak. Il immigra en France et travaillait comme mineur aux houillères de Blanzy. Il était domicilié camp des Georgets, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Il entra dans la résistance aux Francs-tireurs et partisans de Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) puis rejoignit le maquis FTP du bataillon "Valmy" en juin 1944. Il fut promu lieutenant le 11 juillet 1944 au cantonnement d’Aigrefeuille (commune de Charmoy) par le commandant du bataillon polonais, Mieczyslaw Bargiel alias "Roger". Il commanda la 3ème compagnie du bataillon, dont la mission était de harceler l’ennemi et d’effectuer des sabotages sur ses voies de communication. Il prit part à la libération de l’Autunois (communes de Broye, Marmagne et…) et de la ville d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun. L’attaque échoua et Jan Kocik fut tué à la tête de ses hommes dans le quartier de l’école de cavalerie.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
L’acte de décès fut dressé le 20 septembre 1944 sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des hospices, à Autun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par lettre du ministre des Anciens combattants en date du 4 janvier 1950.
Il fut homologué comme lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI apposée contre le mur du cimetière, à Autun et sur le monument aux morts Le Magny, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Site Résistance polonaise en Saône-et-Loire, photo.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance polonaise en France (2013).— Journal de Saône-et-Loire du 11 septembre 2001 Trois jours de combats pour libérer la ville et Traces de mémoire, supplément au journal de Saône-et-Loire du 31 août 2004.— Bataille d’Autun sur Internet.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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