Née le 29 juin 1898 à La Chapelle-Thémer (Vendée), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; boulangère ; victime civile.

Juliette, Mathilde, Joséphine, Victorine Ragon
Juliette, Mathilde, Joséphine, Victorine Ragon
crédit : MémorialGenWeb
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Thomas Marcelin, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Thomas - Ragon - Raynaud, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Thomas - Ragon - Raynaud, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Juliette Mathilde (prénom d’usage) Ragon était la fille d’Henri Pierre Aimé (né le 20 juin 1855 et décédé le 4 septembre 1929, à La Chapelle-Thémer, Vendée), et de son épouse Marie-Louise Victorine née Brossard (née le 9 mars 1874, à Thouarsais-Bouildroux, Vendée), cultivateurs à l’Orbrie, commune de La Chapelle-Thémer. Ses parents s’étaient mariés le 20 novembre 1895 à La Chapelle-Thémer (Vendée). Son père était veuf en premières noces de Marie Julie Léontine Boidé.
Le 12 avril 1920 à La Chapelle-Thémer (Vendée), elle épousa Marcelin Thomas* (né le 8 décembre 1892 à Peyrilhac), boulanger. De cette union naquit une fille prénommée Simone* (née le 4 juillet 1921 à La Chapelle-Thémer) épouse de Lucien Raynaud*, parents de Bernard*, en juin 1944, elle était enceinte de son deuxième enfant.
Marcelin Thomas et son épouse, tenaient une boulangerie au Bourg d’Oradour-sur-Glane, sa fille et son gendre y travaillaient.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille, son petit-fils, une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son gendre et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son époux fut mitraillé puis brûlé dans la grange Laudy dans laquelle des hommes furent massacrés, son corps fut identifié.
Elle fait partie des 52 corps identifiés pour lequel un acte de décès put être établi.
Juliette Mathilde Ragon obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne et de la Vendée, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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