GAUTHIER Jean-Claude
Né le 6 juin 1914 à Digoin (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 22 août 1944 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; militaire de carrière ; résistant de l’armée secrète (AS).
Jean-Claude Gauthier était le fils de Jean et de Marie Brenot. Il était célibataire et domicilié à Molinet (Allier). Militaire de carrière avec le grade de sergent, il entra dans la Résistance au maquis de l’armée secrète (AS) de Saint-Julien-de-Civry (Saône-et-Loire).
Le 22 août 1944, sur l’ordre de Guy d’Artois, commandant du 1er bataillon du Charolais, affilié à l’armée secrète, les maquisards attaquèrent la gare de Paray-le-Monial dans le but stopper un train de déportés. Seul le train de déportés était programmé pour la nuit. Il n’y avait pas d’autres trains annoncés dans les services mais ce fut cependant un train de matériel allemand avec une plateforme munie d’engins d’artillerie qui arriva et ouvrit le feu balayant en se déplaçant, toute la zone entre la gare et le pont de Bord.
Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés sur place. Jean-Claude Gauthier fut tué à sept heures route de Poisson.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès qui précise qu’il était membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il y a un dossier au SHD sans mention d’homologation aux FFI.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Molinet (Allier) et Paray-le-Monial, sur la plaque commémorative "À la mémoire des fusillés du 23 août 1944" apposée sur la façade de la gare, à Paray-le-Monial et sur la plaque commémorative "A la mémoire des Héros de notre Maquis tués au combat pour la Libération de notre Patrie le 22 Août 1944", à Saint-Julien-de-Civry (Saône-et-Loire).
Le 22 août 1944, sur l’ordre de Guy d’Artois, commandant du 1er bataillon du Charolais, affilié à l’armée secrète, les maquisards attaquèrent la gare de Paray-le-Monial dans le but stopper un train de déportés. Seul le train de déportés était programmé pour la nuit. Il n’y avait pas d’autres trains annoncés dans les services mais ce fut cependant un train de matériel allemand avec une plateforme munie d’engins d’artillerie qui arriva et ouvrit le feu balayant en se déplaçant, toute la zone entre la gare et le pont de Bord.
Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés sur place. Jean-Claude Gauthier fut tué à sept heures route de Poisson.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès qui précise qu’il était membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il y a un dossier au SHD sans mention d’homologation aux FFI.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Molinet (Allier) et Paray-le-Monial, sur la plaque commémorative "À la mémoire des fusillés du 23 août 1944" apposée sur la façade de la gare, à Paray-le-Monial et sur la plaque commémorative "A la mémoire des Héros de notre Maquis tués au combat pour la Libération de notre Patrie le 22 Août 1944", à Saint-Julien-de-Civry (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 20 août 2011 Anniversaire du 22 août 1944, article signé Jean-Paul Weiss.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-louis Ponnavoy