DUFLOS Marguerite, Antoinette
Née le 4 avril 1923 à Loeuilly (Somme), exécutée sommairement dans la nuit du 28 au 29 août 1944 au bois de Gentelles à Boves (Somme) ; sans profession.
Fille d’Emile et de Catherine née Daboval, Marguerite Duflos vivait avec Emile Sajot* au hameau de Nolette près de Noyelles-sur-Mer (Somme) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 11 juin 1944, le capitaine vétérinaire allemand Kurt Scholz disparut de son unité cantonnée à Noyelles-sur-Mer. Les gendarmes français et la Gestapo procédèrent à des recherches qui aboutirent le 21 juin 1944 à la découverte du corps de l’officier enterré dans le jardin du couple. Arrêtée avec Emile Sajot, Marguerite Duflos fut internée à la prison d’Abbeville (Somme) avant d’être transférée à la citadelle d’Amiens (Somme) le 17 août 1944.
Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, Marguerite Duflos fut emmenée avec 17 autres détenus de la citadelle au bois de Gentelles à Boves et fusillée.
Fin septembre 1944, la presse locale publia les renseignements fournis par les services de l’Identité judiciaire sur les victimes du bois de Gentelles non encore identifiées. Deux compagnes de cellule de Marguerite Duflos à la citadelle crurent la reconnaître dans le descriptif du cadavre féminin. Elles en informèrent les services de l’Identité judiciaire et précisèrent que sa mère résidait à Ponthoile-Romaine (Somme). Madame Duflos identifia le corps de sa fille le 11 octobre 1944.
Le 11 juin 1944, le capitaine vétérinaire allemand Kurt Scholz disparut de son unité cantonnée à Noyelles-sur-Mer. Les gendarmes français et la Gestapo procédèrent à des recherches qui aboutirent le 21 juin 1944 à la découverte du corps de l’officier enterré dans le jardin du couple. Arrêtée avec Emile Sajot, Marguerite Duflos fut internée à la prison d’Abbeville (Somme) avant d’être transférée à la citadelle d’Amiens (Somme) le 17 août 1944.
Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, Marguerite Duflos fut emmenée avec 17 autres détenus de la citadelle au bois de Gentelles à Boves et fusillée.
Fin septembre 1944, la presse locale publia les renseignements fournis par les services de l’Identité judiciaire sur les victimes du bois de Gentelles non encore identifiées. Deux compagnes de cellule de Marguerite Duflos à la citadelle crurent la reconnaître dans le descriptif du cadavre féminin. Elles en informèrent les services de l’Identité judiciaire et précisèrent que sa mère résidait à Ponthoile-Romaine (Somme). Madame Duflos identifia le corps de sa fille le 11 octobre 1944.
Sources
SOURCES : SHD Vincennes 80 E 14, Arch. Dép. Somme 26 W 826 — Picardie Nouvelle, 27 septembre et 11 octobre 1944 — Les Fusillés de Gentelles Association Villers-Bretonneux Mémoire, 2007 — Etat-civil.
Daniel Pillon, Catherine Roussel
