THOMAS Roger, Auguste
Né le 2 juin 1920 à Marcigny (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 22 août 1944 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant de l’armée secrète (AS) de Saône-et-Loire et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Roger Thomas était le fils d’Émiland et de Catherine Gilardon. Il était célibataire et domicilié à Marcigny où il exerçait le métier de cultivateur.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS), au maquis de "Gros Bois", à Saint-Julien-de-Civry.
Le 22 août 1944, les maquis du Charollais reçurent l’ordre d’intercepter un train de déportés qui transportait des personnalités importantes dont Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand. De bonne heure le matin, les maquisards du 1er bataillon du Charollais, sous le commandement de Guy d’Artois investirent la gare de Paray et ses abords en tirant sur les soldats allemands. Mal renseignés ils se heurtèrent à un autre train blindé et fortement armé. Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés. Roger Thomas fut tué à sept heures route de Poisson.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative à Saint-Julien-de-Civry, sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des fusillés, à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS), au maquis de "Gros Bois", à Saint-Julien-de-Civry.
Le 22 août 1944, les maquis du Charollais reçurent l’ordre d’intercepter un train de déportés qui transportait des personnalités importantes dont Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand. De bonne heure le matin, les maquisards du 1er bataillon du Charollais, sous le commandement de Guy d’Artois investirent la gare de Paray et ses abords en tirant sur les soldats allemands. Mal renseignés ils se heurtèrent à un autre train blindé et fortement armé. Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés. Roger Thomas fut tué à sept heures route de Poisson.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative à Saint-Julien-de-Civry, sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des fusillés, à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Bulletin municipal de Poisson n°39 de janvier 2015.— Généalogie des Familles en Pays Charolais et Brionnais Attaque train blindé à Paray 22 août 1944.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-louis Ponnavoy