VYNCKE Marcel, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Raymond]
Né le 12 décembre 1923 à Halluin (Nord), exécuté sommairement au bois de Gentelles à Boves (Somme) dans la nuit du 28 au 29 août 1944 ; ouvrier agricole ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Marcel Vyncke
SOURCE : Photo Daniel Pillon
Fils de Michel et de Sarah née Vermaut, Marcel Vyncke résidait chez ses parents, avenue de l’hôpital à Halluin, jusqu’en 1943 où réfractaire au STO, il rejoignit une compagnie FTP du Pas-de-Calais sous le pseudonyme de « Raymond ».
Recherché par la Gestapo, il dut quitter ce département en 1944 et il fut affecté à la première compagnie FTP de la Somme dans le secteur de Corbie. Réfugié à Bonnay (Somme), Marcel Vyncke travaillait dans une ferme comme ouvrier agricole.
Le 5 mai 1944, avec un camarade, il tua un milicien sur le pont de Dernancourt (Somme). Le 17 juillet 1944, il participa au sabotage qui provoqua le déraillement d’un train de troupe à Méricourt-Ribemont (Somme) sur la ligne Paris-Lille. Les 19, 21 et 23 juillet 1944, toujours dans le secteur de Ribemont, il prit part à trois sabotages. Le 15 août 1944, il participa à un sabotage de voie ferrée entre Bonnay et Ribemont.
Dénoncés à la Gestapo, des résistants du secteur de Corbie furent arrêtés entre le 16 et 18 août 1944. Marcel Vyncke fut interné à la citadelle d’Amiens (Somme) le 18 août 1944, jour de son arrestation. Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, il fut emmené avec 17 autres détenus de la citadelle au bois de Gentelles à Boves et fusillé.
Le corps de Marcel Vyncke, identifié le 14 septembre 1944, fut inhumé dans le cimetière d’Halluin près du cénotaphe.
Marcel Vyncke reçut la mention « Mort pour la France » le 9 août 1947. La municipalité d’Halluin lui rendit hommage en donnant son nom à une avenue de la ville. Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du bois de Gentelles.
Recherché par la Gestapo, il dut quitter ce département en 1944 et il fut affecté à la première compagnie FTP de la Somme dans le secteur de Corbie. Réfugié à Bonnay (Somme), Marcel Vyncke travaillait dans une ferme comme ouvrier agricole.
Le 5 mai 1944, avec un camarade, il tua un milicien sur le pont de Dernancourt (Somme). Le 17 juillet 1944, il participa au sabotage qui provoqua le déraillement d’un train de troupe à Méricourt-Ribemont (Somme) sur la ligne Paris-Lille. Les 19, 21 et 23 juillet 1944, toujours dans le secteur de Ribemont, il prit part à trois sabotages. Le 15 août 1944, il participa à un sabotage de voie ferrée entre Bonnay et Ribemont.
Dénoncés à la Gestapo, des résistants du secteur de Corbie furent arrêtés entre le 16 et 18 août 1944. Marcel Vyncke fut interné à la citadelle d’Amiens (Somme) le 18 août 1944, jour de son arrestation. Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, il fut emmené avec 17 autres détenus de la citadelle au bois de Gentelles à Boves et fusillé.
Le corps de Marcel Vyncke, identifié le 14 septembre 1944, fut inhumé dans le cimetière d’Halluin près du cénotaphe.
Marcel Vyncke reçut la mention « Mort pour la France » le 9 août 1947. La municipalité d’Halluin lui rendit hommage en donnant son nom à une avenue de la ville. Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du bois de Gentelles.
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, 16 P 599 946 — Les Fusillés de Gentelles Association Villers-Bretonneux Mémoire, 2007, DVD La Résistance dans la Somme AERI 80, 2018 — Etat-civil. — Sources familiales.
Daniel Pillon, Catherine Roussel
