Né le 25 novembre 1898 à Paris, massacré le 25 avril 1944 à Saint-Didier (Jura) ; cultivateur ; victime civile.

André Guillot était le fils de Jean Marie Ernest et de Marie Mathilde Thiécourt. Il était domicilié à Saint-Didier et exerçait le métier de cultivateur.
Depuis la fin de 1942, le village de Saint-Didier accueillait et hébergeait les Alsaciens Lorrains fuyant l’armée allemande et les jeunes réfractaires au STO. Le village devint un fief de la Résistance qu’il aidait avec des dépôts d’armes et des caches de véhicules.
Le 20 avril 1944, des maquisards conduits par Jean-Paul Guyot alias Guérin, chef de la Résistance locale aperçurent deux hommes de la Gestapo qu’ils attaquèrent et tuèrent. Jean-Paul Guyot fut grièvement blessé et sera assassiné quelques jours après. La réaction allemande sera très dure et le 25 avril le village fut encerclé. Huit hommes furent fusillés et onze maisons incendiées.
André Guillot parlait allemand et essayant de défendre son voisin André Bugnet qui était torturé, il fut abattu également.
Son nom figure sur le mémorial des victimes du 25 avril 1944, à Saint-Didier (Jura)
Sources

SOURCES : Journal "La Voix du Jura" du 7 mai 2003, Saint-Didier : Les souvenirs d’André Bezin.— Journal "Le Progrès" du 26 avril 2016, Le 25 avril 1944, la répression allemande frappe le village et Le massacre du 25 avril 1944 dans les mémoires.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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