MICHEL Alfred
Né le 25 mars 1905 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), massacré le 10 juin 1944 à Mary (Saône-et-Loire) ; mineur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Après le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, la Résistance vit arriver de nombreuses recrues. Un camp de mobilisation fut installé au hameau de la Croix-Bousseau, au pied du Mont-Saint-Vincent pour accueillir les nouveaux maquisards parmi lesquels il y avait beaucoup de mineurs travaillant dans le bassin minier. Cette effervescence et l’arrêt de la mine ne passèrent pas inaperçus par l’ennemi. Le 10 juin 1944, une colonne constituée de soldats allemands de l’école d’infanterie de Dijon et de miliciens français encadrés par le Sipo-SD de Dijon fut lancée contre le maquis. Elle arriva vers quinze heures au Mont-Saint-Vincent et se divisa en deux parties, l’une restant en réserve au hameau de la Gare et l’autre montant au bourg de Mary. Les maquisards tentaient de se replier. Les Allemands installèrent un mortier derrière l’église et tirèrent sur le hameau de la Croix-Bousseau et le bois qui le bordait. L’ennemi fut attaqué par les maquisards au carrefour du Bois de Boulogne et repoussé à plusieurs reprises mais les résistants durent se replier. À 19 heures, Alfred Michel fut touché de deux balles et s’écroula au lieu-dit route de la Gare à 50 mètres de l’endroit où était tombé Maurice Cabaton.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative du 10 juin 1944, à Mary (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative du 10 juin 1944, à Mary (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Site "Le Grenadier Bourguignon", La Bataille Mont-Saint-Vincent Mary, d’après le livre de Jérémie Beurier.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy