MARTINOT Émile
Né le 8 avril 1912 à Champlemy (Nièvre), massacré le 5 septembre 1944 à Marmagne (Saône-et-Loire) ; domestique de culture ; victime civile.
Émile Martinot était le fils d’Alexandre, journalier, domicilié à Garchizy (Nièvre) et de Adèle Lévêque. Il était célibataire et domicilié à Marmagne. Il était surnommé "Fourchambault" car il avait travaillé dans cette commune de la Nièvre pour fabriquer des poteaux électriques en béton armé. En 1944, il exerçait le métier de domestique de culture à la ferme du Bois des Vignes, à Marmagne.
Le 5 septembre 1944, des résistants du polonais Mickiewicz interceptèrent un convoi allemand dans le bourg de Marmagne. L’effet de surprise passé les Allemands poursuivirent les maquisards sur les hauteurs. Ils arrivèrent ainsi vers 21 heures à la ferme du Bois-des-Vignes appartenant à Madame veuve Nectoux. C’était un jour de battage et de nombreux travailleurs étaient rassemblés pour le repas. Les Allemands tirèrent sans sommation sur l’assemblée tuant d’abord Georges Troisœuf, âgé de 60 ans, beau-frère de la fermière puis Émile Martinot. Ce fut ensuite le tour de Pierre Blondeau ami de Madame Nectoux abattu alors qu’il s’en retournait chez lui.
L’acte de décès fut dressé le 7 septembre sur la déclaration de Benoît Guénard, 43 ans, garde champêtre à Marmagne
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Marmagne (Saône-et-Loire).
Le 5 septembre 1944, des résistants du polonais Mickiewicz interceptèrent un convoi allemand dans le bourg de Marmagne. L’effet de surprise passé les Allemands poursuivirent les maquisards sur les hauteurs. Ils arrivèrent ainsi vers 21 heures à la ferme du Bois-des-Vignes appartenant à Madame veuve Nectoux. C’était un jour de battage et de nombreux travailleurs étaient rassemblés pour le repas. Les Allemands tirèrent sans sommation sur l’assemblée tuant d’abord Georges Troisœuf, âgé de 60 ans, beau-frère de la fermière puis Émile Martinot. Ce fut ensuite le tour de Pierre Blondeau ami de Madame Nectoux abattu alors qu’il s’en retournait chez lui.
L’acte de décès fut dressé le 7 septembre sur la déclaration de Benoît Guénard, 43 ans, garde champêtre à Marmagne
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Marmagne (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Site Résistance polonaise en Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy