Né le 20 août 1888 à Épinac-les-Mines (Saône-et-Loire), massacré le 5 septembre 1944 ; notaire ; victime civile.

Jean Pitavy était le fils de Émile Jean Baptiste, receveur de l’enregistrement des Domaines et du timbre et de Marie Louise Colette, sans profession. Il était marié avec Suzanne Nicot, sans profession et domicilié avec elle 19 rue de Strasbourg, au Creusot (Saône-et-Loire).
Depuis le bombardement de la Cité industrielle du Creusot le 21 juin 1943, il habitait dans sa résidence secondaire à Marmagne.
Le 5 septembre 1944, des résistants du bataillon polonais Mickiewicz interceptèrent un convoi allemand dans le bourg de Marmagne.
Les Allemands rassemblèrent des otages dans la cour de Monsieur Laplante, artisan tourneur. Maître Pitavy eut sans doute la curiosité de descendre vers la route nationale, voir ce qu’il se passait et il fut abattu. Il fut retrouvé vêtu d’un short et d’une chemise rouge, le visage déchiqueté par une rafale. L’heure de la mort mentionnée par l’acte de décès dressé le 7 septembre sur la déclaration de Marie Catherine Desvignes, 48 ans, amie de la famille domiciliée à Marmagne est 21 heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur les actes de naissance et décès.
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Marmagne (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Site Résistance polonaise en Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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