Né le 28 septembre 1883 à Paris (XIIe arr.), massacré le 5 septembre 1944 à Marmagne (Saône-et-Loire) ; ouvrier d’usine ; victime civile.

Georges Troisœuf était le fils de père inconnu et de Léontine Julie Troisœuf, âgée de 23 ans, lingère. Il se maria le 25 janvier 1908 à La Tagnière (Saône-et-Loire) avec Amélie Lequin, tous deux domiciliés à Montcenis (Saône-et-Loire). Il exerçait le métier d’ouvrier d’usine.
Le 5 septembre 1944, des résistants du bataillon polonais Mickiewicz interceptèrent un convoi allemand dans le bourg de Marmagne. L’effet de surprise passé les Allemands poursuivirent les maquisards sur les hauteurs. Ils arrivèrent ainsi vers 21 heures à la ferme du Bois-des-Vignes appartenant à Madame veuve Nectoux. C’était un jour de battage et de nombreux travailleurs étaient rassemblés pour le repas. Les Allemands tirèrent sans sommation sur l’assemblée tuant d’abord Georges Troisœuf, beau-frère de la fermière puis Émile Martinot. Ce fut ensuite le tour de Pierre Blondeau ami de Madame Nectoux abattu alors qu’il s’en retournait chez lui.
L’acte de décès fut dressé le 7 septembre sur la déclaration de Benoît Guénard, 43 ans, garde champêtre à Marmagne.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 5 septembre 1952.
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Marmagne et sur le monument aux morts, à Montcenis (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Site Résistance polonaise en Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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