Né le 6 juillet 1922 à Bois-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine), mort en action le 29 janvier 1944 à Malleval, aujourd’hui Malleval-en-Vercors (Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Jacques, Antoine Carton était le fils d’Henri, Victor, ingénieur, et d’Élodie, Alphonsine, Meissimilly. Il naquit 25 rue Jean-Jaurès à Bois-Colombes. En mai 1943, il était domicilié 11 rue de Varize, à Paris (XVIe arr.). Ses parents demeuraient à Guillestre (Hautes-Alpes) en 1944.
Il entra dans la Résistance à la mi-juillet 1943 et gagna le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère, au camp de Malleval (Isère) avec le pseudonyme "Jacques".
Le 29 janvier 1944 au matin, les soldats du 157e régiment de montagne de la Wehrmacht probablement renseignés attaquèrent le maquis de Malleval avec l’aide de la Milice. Le village fut cerné de tous les côtés à partir des falaises et des pas surplombant le cirque. Le piège se referma sur les maquisards qui furent pris sous les feux croisés des mitrailleuses allemandes. 22 maquisards furent tués et 8 civils déportés dont 5 ne revinrent pas des camps. Le village fut incendié et détruit au trois quarts.
Jacques Carton fut tué au lieu-dit "Le moulin", situé aux avants postes du camp de Malleval le 29 janvier 1944.
L’acte de décès fut transcrit le 5 mai 1944 à Malleval.
Il est inhumé dans la concession familiale côté haut de l’ancien cimetière, au cimetière municipal, à Guillestre.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Guillestre et sur le monument aux morts 1939-1945, à Malleval-en-Vercors.


Voir : Malleval
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 38/16 ; GR 16 P 109399 (nc) — AVCC Caen, AC 21 P 39089 (nc) — Traces d’Histoire Contemporaine, Paul Brulet, Le maquis de Malleval (Isère).— Musée de la Résistance en ligne 1940-1945 L’anéantissement des camps du maquis de Malleval, 29 janvier 1944.— Nombreux articles commémoratifs.— Mémorial Genweb. — État civil

Jean-Louis Ponnavoy

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