BARBAUD Théophile, François

Théophile Barbaud était le fils de Sylvain Barbaud âgé de 39 ans à sa naissance, maçon et d’Anne Boyer âgée de 30 ans, tous deux domiciliés au lieu-dit La Goutte, commune de Méasne, à la limite des départements de la Creuse et de l’Indre. Lors de la conscription en 1900, il résidait à Méasne et avait appris le métier de boulanger. Il fut incorporé en novembre 1901 pour son service militaire dans la 7ème section des Commis et Ouvriers d’Administration, libéré en septembre 1902. Après son service militaire, il vint s’installer dans l’Orne, résidant en 1910 à Soligny-La-Trappe au nord-ouest d’Alençon. Il fut mobilisé en août 1914 dans des sections de Commis et ouvriers d’Administration puis en 1917 dans des escadrons du Train des Equipages. En mars 1918, il partit au Levant avec le 15ème escadron. Peu après son retour en février 1919, il fut démobilisé (3 avril 1919) et s’installa à Saint-Ouen-de-Secherouvre (Orne), commune voisine de Soligny-La-Trappe. Au début des années 20 il devint entrepreneur en maçonnerie et vint résider à Moulins-la-Marche (Orne), toujours dans le même secteur géographique. Il y résidait toujours en 1944. Il fut abattu par un soldat allemand le 14 août 1944. Selon le site mémorial genweb, il « avait fait une tranchée chez lui et en sortant pour voir ce qu’il se passait dans la rue a été fusillé par un allemand ».
Il obtint la mention Mort pour la France au titre des victimes civiles de guerre sur décision du secrétariat général aux anciens combattants. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Moulins-la-Marche.