OBLAKLIN Ludvik dit OBLAK
Né à une date inconnue en Slovénie, mort en action le 29 janvier 1944 à Malleval (aujourd’hui Malleval-en-Vercors) ; étudiant ; déserteur de la Wehrmacht et résistant de l’armée secrète (AS) du Vercors.
Ludvik Oblaklin était étudiant. De nationalité slovène et fut enrôlé de force dans l’armée allemande. Il déserta de son régiment de la Wehrmacht cantonné à Gap (Hautes-Alpes). Il entra dans la Résistance à l’armée secrète dans le maquis du Vercors début novembre 1943 avec quatre autres déserteurs slovènes de son unité et rejoignit le camp de Malleval.
Le 29 janvier 1944 au matin, les soldats du 157e régiment de montagne de la Wehrmacht probablement renseignés attaquèrent le maquis de Malleval avec l’aide de la Milice. Le village fut cerné de tous les côtés à partir des falaises et des pas surplombant le cirque. Le piège se referma sur les maquisards qui furent pris sous les feux croisés des mitrailleuses allemandes. 22 maquisards furent tués et 8 civils déportés dont 5 ne reviendront pas des camps. Le village fut incendié et détruit au trois quarts. Ludvik Oblaklin s’écroula dans la neige, touché à la poitrine au pas de " Pré-Coquet".
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est inhumé avec Yvan Gladek, un autre slovène, dans la tombe 25, à la Nécropole nationale, à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère).
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Malleval-en-Vercors (Isère).
Voir : Malleval
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Le 29 janvier 1944 au matin, les soldats du 157e régiment de montagne de la Wehrmacht probablement renseignés attaquèrent le maquis de Malleval avec l’aide de la Milice. Le village fut cerné de tous les côtés à partir des falaises et des pas surplombant le cirque. Le piège se referma sur les maquisards qui furent pris sous les feux croisés des mitrailleuses allemandes. 22 maquisards furent tués et 8 civils déportés dont 5 ne reviendront pas des camps. Le village fut incendié et détruit au trois quarts. Ludvik Oblaklin s’écroula dans la neige, touché à la poitrine au pas de " Pré-Coquet".
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est inhumé avec Yvan Gladek, un autre slovène, dans la tombe 25, à la Nécropole nationale, à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère).
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Malleval-en-Vercors (Isère).
Voir : Malleval
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources
SOURCES : Traces d’Histoire Contemporaine, Paul Brulet, Le maquis de Malleval (Isère).— Musée de la Résistance en ligne 1940-1945 L’anéantissement des camps du maquis de Malleval, 29 janvier 1944.— Sites internet et articles commémoratifs.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
