BADINA Pierre
Né le 23 juin 1923 à Haguenau (Bas-Rhin), mort en action le 6 août 1944 à Saint-Pierre (Jura) ; ouvrier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Pierre Badina était le fils de Philippe Édouard et de Marie Kennel. Il était célibataire et exerçait le métier d’ouvrier. Il fut domicilié successivement à Haguenau (Bas-Rhin), Bourg (Gironde), - Les Herbière (Vendée) et Saint-Pierre (Jura).
Il s’évada d’Alsace le 8 juin 1942 pour rejoindre la zone non occupée en compagnie de René Ambs et Joseph Weber et s’engagea comme volontaire au 65ème régiment d’infanterie jusqu’au 28 novembre 1942.
Après la dissolution de l’Armée d’armistice, il entra dans la Résistance à l’armée secrète du Jura au Groupe de Saint-Pierre.
Il fut tué au combat dans un engagement avec l’ennemi le 6 août 1944 au lieu-dit "Le Ratay", territoire de la commune de Saint-Pierre (Jura). Son corps fut retrouvé et le décès constaté le 10 août, la mort paraissant remonter à quatre jours. Il fut dressé au nom d’un inconnu le 11 août sur la déclaration de René Marcel Élisée Bouvier, 36 ans, garde champêtre domicilié à La Chaux-du-Dombief (Jura).
Le signalement donné était le suivant : « taille 1 mètre 72 environ ; cheveux châtains-roux rejetés en arrière ; visage ovale ; nez busqué large à la base ; sourcils châtains-roux, front découvert et légèrement fuyant, yeux marron clair, bouche grande ; menton saillant ; âge apparent de 20 à 30 ans. Vêtu d’une chemisette grenat, d’un caleçon blanc portant les initiales LG, d’un blouson de drap bleu avec fermeture éclair, d’une culotte golf "chantiers de jeunesses" et portant un brassard tricolore avec les initiales FFI. »
L’acte de décès fut l’objet d’un jugement rectificatif du Tribunal civil de première instance de Saint-Claude (Jura) le 5 décembre 1946, transcrit le 17 décembre 1946 à Saint-Pierre.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, à Saint-Pierre (Jura).
Il y a un dossier SHD Vincennes GR 16 P 26748 qui ne mentionne pas l’homologation FFI.
Il s’évada d’Alsace le 8 juin 1942 pour rejoindre la zone non occupée en compagnie de René Ambs et Joseph Weber et s’engagea comme volontaire au 65ème régiment d’infanterie jusqu’au 28 novembre 1942.
Après la dissolution de l’Armée d’armistice, il entra dans la Résistance à l’armée secrète du Jura au Groupe de Saint-Pierre.
Il fut tué au combat dans un engagement avec l’ennemi le 6 août 1944 au lieu-dit "Le Ratay", territoire de la commune de Saint-Pierre (Jura). Son corps fut retrouvé et le décès constaté le 10 août, la mort paraissant remonter à quatre jours. Il fut dressé au nom d’un inconnu le 11 août sur la déclaration de René Marcel Élisée Bouvier, 36 ans, garde champêtre domicilié à La Chaux-du-Dombief (Jura).
Le signalement donné était le suivant : « taille 1 mètre 72 environ ; cheveux châtains-roux rejetés en arrière ; visage ovale ; nez busqué large à la base ; sourcils châtains-roux, front découvert et légèrement fuyant, yeux marron clair, bouche grande ; menton saillant ; âge apparent de 20 à 30 ans. Vêtu d’une chemisette grenat, d’un caleçon blanc portant les initiales LG, d’un blouson de drap bleu avec fermeture éclair, d’une culotte golf "chantiers de jeunesses" et portant un brassard tricolore avec les initiales FFI. »
L’acte de décès fut l’objet d’un jugement rectificatif du Tribunal civil de première instance de Saint-Claude (Jura) le 5 décembre 1946, transcrit le 17 décembre 1946 à Saint-Pierre.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, à Saint-Pierre (Jura).
Il y a un dossier SHD Vincennes GR 16 P 26748 qui ne mentionne pas l’homologation FFI.
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance des Alsaciens (2016).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
