SAUVIAT Paul
Né le 2 décembre 1885 à Limoges (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; ouvrier machiniste, puis chef de fabrication en chaussures ; victime civile.
Paul Sauviat
crédit : MémorialGenWeb
Paul Sauviat était le fils de Pierre (né le 7 janvier 1863 et décédé le 27 février 1905, à Limoges), cordonnier, et de son épouse Marie Julie née Landevèze (née le 9 févier 1864 et décédée le 24 novembre 1891, à Limoges), modiste, domiciliés 5 place Beaupuy à Limoges. Ses parents s’étaient mariés le 30 juin 1883 à Limoges.
Il effectua son service militaire d’octobre 1906 à septembre 1908 dans le 3e bataillon de chasseurs à pied.
Le 31 octobre 1912 à Limoges, il épousa Marie Marguerite Beaudou* (née le 7 novembre 1891, à Limoges), couturière. De cette union naquit un garçon prénommé Pierre Paul Marcel (né le 20 juin 1913 et décédé le 17 septembre 1913, à Limoges).
Paul Sauviat fut mobilisé d’août 1914 à mars 1918 dans le 338e RI et blessé au pied par un éclat d’obus le 13 janvier 1915 à Rouvroy (Somme).
En 1944, le couple était domicilié à Limoges, 15 rue du Mas Loubier.
Paul Sauviat et son épouse étaient locataires de Paul Doire sur le Champ de Foire à Oradour-sur-Glane, où il venait en fin de semaine.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse fut brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Paul Sauviat obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Il effectua son service militaire d’octobre 1906 à septembre 1908 dans le 3e bataillon de chasseurs à pied.
Le 31 octobre 1912 à Limoges, il épousa Marie Marguerite Beaudou* (née le 7 novembre 1891, à Limoges), couturière. De cette union naquit un garçon prénommé Pierre Paul Marcel (né le 20 juin 1913 et décédé le 17 septembre 1913, à Limoges).
Paul Sauviat fut mobilisé d’août 1914 à mars 1918 dans le 338e RI et blessé au pied par un éclat d’obus le 13 janvier 1915 à Rouvroy (Somme).
En 1944, le couple était domicilié à Limoges, 15 rue du Mas Loubier.
Paul Sauviat et son épouse étaient locataires de Paul Doire sur le Champ de Foire à Oradour-sur-Glane, où il venait en fin de semaine.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse fut brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Paul Sauviat obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
