THOMAS Georges, Pierre
Né le 17 juillet 1930 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; écolier ; victime civile.
Georges Pierre Thomas
crédit : MémorialGenWeb
Georges Thomas était le fils de Marcel Jean (né le 4 mars 1905, à Oradour-sur-Glane), menuisier, et de son épouse Marie Renée née Beau (née le 6 février 1901, à Oradour-sur-Glane), épicière. Ses parents s’étaient mariés le 22 octobre 1927 à Oradour-sur-Glane.
Il était le troisième d’une fratrie de quatre enfants, Ginette Jeanne Andrée (née le 6 juin 1927), Jean Guy (né le 17 septembre 1928), et Raymond André* (né le 26 juin 1932), nés à Oradour-sur-Glane.
Il était le petit-fils de Thomas Jean* et de son épouse Marie Theillaud*, et d’Antoine Joseph Beau* veuf d’Anne Teillet. Neveu d’Alice Hermine Beau* épouse de Paul Julien Émile Desourteaux*, parents d’Anne Marie Bernadette* et de Geneviève Lucienne*.
Ses parents, sa sœur et son frère Jean Guy échappèrent au massacre, habitant Les bordes à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec son frère, sa grand-mère, sa tante, ses cousines et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Le corps de son frère fut identifié. Ses deux grands-pères et son oncle furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Il fait partie des 52 corps identifiés pour lequel un acte de décès put être établi.
Georges Thomas obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents décédèrent peu après le massacre, son père le 26 juillet 1944 et sa mère le 31 juillet 1944, à Oradour-sur-Glane.
Sa sœur Ginette Jeanne Andrée épousa le 13 avril 1963 à Colombes (Hauts-de-Seine), Tibor Demeter (né le 19 octobre 1922, à Budapest et décédé le 4 janvier 2001, à Bayonne). Elle décède le 26 juin 2018 à Saint-Martin-de-Seignanx (Landes).
Son frère Jean Guy épousa le 21 juillet 1951 à Oradour-sur-Glane, Simone Germaine Aliphat (née le 21 avril 1934, à Oradour-sur-Glane), elle échappa également au massacre, habitant La Croix de la Planche à Oradour-sur-Glane, hameaux non raflé le 10 juin 1944. Il décède le 25 octobre 1999 à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane
Il était le troisième d’une fratrie de quatre enfants, Ginette Jeanne Andrée (née le 6 juin 1927), Jean Guy (né le 17 septembre 1928), et Raymond André* (né le 26 juin 1932), nés à Oradour-sur-Glane.
Il était le petit-fils de Thomas Jean* et de son épouse Marie Theillaud*, et d’Antoine Joseph Beau* veuf d’Anne Teillet. Neveu d’Alice Hermine Beau* épouse de Paul Julien Émile Desourteaux*, parents d’Anne Marie Bernadette* et de Geneviève Lucienne*.
Ses parents, sa sœur et son frère Jean Guy échappèrent au massacre, habitant Les bordes à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec son frère, sa grand-mère, sa tante, ses cousines et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Le corps de son frère fut identifié. Ses deux grands-pères et son oncle furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Il fait partie des 52 corps identifiés pour lequel un acte de décès put être établi.
Georges Thomas obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents décédèrent peu après le massacre, son père le 26 juillet 1944 et sa mère le 31 juillet 1944, à Oradour-sur-Glane.
Sa sœur Ginette Jeanne Andrée épousa le 13 avril 1963 à Colombes (Hauts-de-Seine), Tibor Demeter (né le 19 octobre 1922, à Budapest et décédé le 4 janvier 2001, à Bayonne). Elle décède le 26 juin 2018 à Saint-Martin-de-Seignanx (Landes).
Son frère Jean Guy épousa le 21 juillet 1951 à Oradour-sur-Glane, Simone Germaine Aliphat (née le 21 avril 1934, à Oradour-sur-Glane), elle échappa également au massacre, habitant La Croix de la Planche à Oradour-sur-Glane, hameaux non raflé le 10 juin 1944. Il décède le 25 octobre 1999 à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
