THOMAS Catherine [épouse BARDET]
Née le 6 janvier 1908 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; sans profession ; victime civile.
Catherine Thomas était la fille de Jean (né le 17 mars 1872, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Anne née Petit (née le 14 juillet 1874, à Oradour-sur-Glane), cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 25 février 1895 à Oradour-sur-Glane. [habitant La Maillerie, non raflé].
Elle faisait partie d’une fratrie de six enfants, Marie (née le 7 décembre 1899) épouse de Junien Fougeras [habitant Le Repaire, non raflé], Maria (née le 13 juillet 1904) épouse de Léon Fougeras, parents de Jean-Claude [habitant Le Repaire, non raflé], François (né le 24 septembre 1911) [habitant La Maillerie, non raflé], Jean Victor né le 2 septembre 1914) [habitant La Maillerie, non raflé], Ernest Louis (né le 7 mai 1918), nés à Oradour-sur-Glane.
Le 5 juin 1926, elle épousa Pierre – dit René Bardet (né le 14 juin 1906, à Oradour-sur-Glane),cultivateur, fils de Léonard et de son épouse Marie-Claire née Melledent. De cette union naquirent deux enfants, Albert Ernest Jean (né le 8 avril 1927 et décédé le 28 avril 1927), Arsène (né le 9 mars 1935), nés à Oradour-sur-Glane.
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane. Mobilisé en 1939, il est prisonnier en 1940, et restera en captivité jusqu’en 1945.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec son fils, sa belle-mère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son beau-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu, son corps fut identifié. Une partie des hommes de sa famille furent mitraillés et brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Catherine Thomas obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Pierre Bardet est décédé le 12 janvier 1985 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne).
Voir Oradour-sur-Glane
Elle faisait partie d’une fratrie de six enfants, Marie (née le 7 décembre 1899) épouse de Junien Fougeras [habitant Le Repaire, non raflé], Maria (née le 13 juillet 1904) épouse de Léon Fougeras, parents de Jean-Claude [habitant Le Repaire, non raflé], François (né le 24 septembre 1911) [habitant La Maillerie, non raflé], Jean Victor né le 2 septembre 1914) [habitant La Maillerie, non raflé], Ernest Louis (né le 7 mai 1918), nés à Oradour-sur-Glane.
Le 5 juin 1926, elle épousa Pierre – dit René Bardet (né le 14 juin 1906, à Oradour-sur-Glane),cultivateur, fils de Léonard et de son épouse Marie-Claire née Melledent. De cette union naquirent deux enfants, Albert Ernest Jean (né le 8 avril 1927 et décédé le 28 avril 1927), Arsène (né le 9 mars 1935), nés à Oradour-sur-Glane.
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane. Mobilisé en 1939, il est prisonnier en 1940, et restera en captivité jusqu’en 1945.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec son fils, sa belle-mère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son beau-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu, son corps fut identifié. Une partie des hommes de sa famille furent mitraillés et brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Catherine Thomas obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Pierre Bardet est décédé le 12 janvier 1985 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
