Né le 19 mars 1924 à Consenvoye (Meuse), tué le 30 mars 1942 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique)  ; massacré  ; victime civile ; maçon.

Fils de Carlo Zallio, maçon, et de Catherine Bartolotti, sans profession, Angelo Zallio était maçon, employé dans une entreprise allemande. Célibataire, il habitait 158 avenue de la Gare à Pornichet (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
Il fut tué par les troupes allemandes le 30 mars 1942 à Saint-Nazaire.
La Royal navy, désireuse de bloquer le fonctionnement de la base de réparation navale allemande de Saint-Nazaire organisa le 28 mars 1942 un raid avec 345 officiers et marins. Ils réussirent à percuter la porte de la forme-écluse mais perdirent 169 tués et 200 prisonniers. Les troupes allemandes fouillèrent la ville à la recherche de soldats anglais tout en craignant que la résistance française profite de la situation pour mener des actions et soit complice des soldats britanniques. Très tendus, dépassés, « dans un état anormal d’excitation » (Fernand Guériff), ils tirèrent sur des civils le 30 mars 1942 tuant 18 civils et faisant de nombreux blessés graves (environ 26) dans le quartier de Penhoët.
Son nom figure sur le monument commémoratif du raid britannique de 1942, victimes civiles, implanté place du Commando.
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : 30 mars 1942, fusillades suite au raid britannique contre le port
Sources

SOURCES  : Arch. Municipales, Saint-Nazaire, 3 J 22  : Personnes tuée au cours de la soirée du 30 mars 1942 à Saint-Nazaire  ; 1W60, crimes de guerre. 6 W 04, victimes de guerre  ; 364 W 096. — Fernand Guériff, Saint-Nazaire sous l’Occupation allemande. Le commando. La poche 1945, Éditions des Paludiers, La Baule, 1971. — Notes de Jean-Claude Bonhomme . — Mémorial Genweb. — État civil.

Annie Pennetier, Claude Pennetier

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