Né le 19 avril 1937 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort le 31 mars 1942 des suite de blessures reçues le 30 mars à Saint-Nazaire  ; enfant massacré  ; victime civile.

Fils de Amédée Léon Marie Pelven et de Francine Lucienne Marie Julie Dufraiche, Bernard Pelven était un enfant de presque 5 ans domicilié 145 rue Albert Thomas. Il fut criblé de balles par les troupes allemandes dans la rue le 30 mars et mourut le lendemain.
La Royal Navy, désireuse de bloquer le fonctionnement de la base de réparation navale allemande de Saint-Nazaire organisa le 28 mars 1942 un raid avec 345 officiers et marins. Ils réussirent à percuter la porte de la forme-écluse mais perdirent 169 tués et 200 prisonniers. Les troupes allemandes fouillèrent la ville à la recherche de soldats anglais tout en craignant que la résistance française profite de la situation pour mener des actions et soit complice des soldats britanniques. Très tendus, dépassés, « dans un état anormal d’excitation » (Fernand Guériff), ils tirèrent sur des civils le 30 mars 1942 tuant 18 civils, y compris des enfants, et faisant de nombreux blessés graves (environ 26) dans le quartier de Penhoët.
Son nom figure sur le monument commémoratif du raid britannique de 1942, victimes civiles, implanté place du Commando.
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : 30 mars 1942, fusillades suite au raid britannique contre le port
Sources

SOURCES  : Arch. Municipales, Saint-Nazaire, 3 J 22  : Personnes tuées au cours de la soirée du 30 mars 1942 à Saint-Nazaire  ; 1W60, crimes de guerre. 6 W 04, victimes de guerre  ; 364 W 096. — Fernand Guériff, Saint-Nazaire sous l’Occupation allemande. Le commando. La poche 1945, Éditions des Paludiers, La Baule, 1971. — Mémorial Genweb. — Extrait d’acte de décès, Saint-Nazaire. — Notes Jean-Claude Bonhomme .

Annie Pennetier, Claude Pennetier

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