HOYET Pierre, Marie
Né le 6 juillet 1874 à Questembert (Morbihan), tué le 30 juin 1942 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; massacré ; victime civile ; manoeuvre.
Fils de Yves Hoyet et de Marie-Guillemette Robinet, veuf en première noce de Marie Guillemette Josso, époux en seconde noce de Marie Anne Mével, Pierre Hoyet, manœuvre, habitait 82 rue de Trignac à Saint-Nazaire.
Il fut tué à son domicile, à bout portant, par les troupes allemandes le 30 mars 1942, puis son corps amené au poste de secours.
La Royal Navy, désireuse de bloquer le fonctionnement de la base de réparation navale allemande de Saint-Nazaire organisa le 28 mars 1942 un raid avec 345 officiers et marins. Ils réussirent à percuter la porte de la forme-écluse mais perdirent 169 tués et 200 prisonniers. Les troupes allemandes fouillèrent la ville à la recherche de soldats anglais tout en craignant que la résistance française profite de la situation pour mener des actions et soit complice des soldats britanniques. Très tendus, dépassés, « dans un état anormal d’excitation » (Fernand Guériff), ils tirèrent sur des civils le 30 mars 1942 tuant 18 civils et faisant de nombreux blessés graves (environ 26) dans le quartier de Penhoët.
Son nom figure sur le monument commémoratif du raid britannique de 1942, victimes civiles, implanté place du Commando.
Le ministère des Anciens combattants le reconnut comme Mort pour la France.
Sa veuve habitait à La Rinais commune de Saint-Joachim.
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : 30 mars 1942, fusillades suite au raid britannique contre le port
Il fut tué à son domicile, à bout portant, par les troupes allemandes le 30 mars 1942, puis son corps amené au poste de secours.
La Royal Navy, désireuse de bloquer le fonctionnement de la base de réparation navale allemande de Saint-Nazaire organisa le 28 mars 1942 un raid avec 345 officiers et marins. Ils réussirent à percuter la porte de la forme-écluse mais perdirent 169 tués et 200 prisonniers. Les troupes allemandes fouillèrent la ville à la recherche de soldats anglais tout en craignant que la résistance française profite de la situation pour mener des actions et soit complice des soldats britanniques. Très tendus, dépassés, « dans un état anormal d’excitation » (Fernand Guériff), ils tirèrent sur des civils le 30 mars 1942 tuant 18 civils et faisant de nombreux blessés graves (environ 26) dans le quartier de Penhoët.
Son nom figure sur le monument commémoratif du raid britannique de 1942, victimes civiles, implanté place du Commando.
Le ministère des Anciens combattants le reconnut comme Mort pour la France.
Sa veuve habitait à La Rinais commune de Saint-Joachim.
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : 30 mars 1942, fusillades suite au raid britannique contre le port
Sources
SOURCES : Arch. Municipales, Saint-Nazaire, 3 J 22 : Personnes tuése au cours de la soirée du 30 mars 1942 à Saint-Nazaire ; 1W60, crimes de guerre. 6 W 04, victimes de guerre ; 364 W 096. — Fernand Guériff, Saint-Nazaire sous l’Occupation allemande. Le commando. La poche 1945, Éditions des Paludiers, La Baule, 1971. — Mémorial Genweb. — Notes Jean-Claude Bonhomme . — Extrait d’acte de décès, Saint-Nazaire.
Annie Pennetier, Claude Pennetier
