Née le 12 janvier 1902 à Brigueuil (Charente), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; sans profession ; victime civile.

Jeanne Vergnaud
Jeanne Vergnaud
crédit : MémorialGenWeb
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Jeanne Vergnaud était la fille de Pierre Louis (né le 29 décembre 1876, à Brigueuil, Charente), et de son épouse Marie née Chaleix (née le 9 mars 1884, à Javerdat et décédée le 2 avril 1933, à Oradour-sur-Glane), cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 17 juin 1899 à Javerdat.
Elle avait un frère cadet, Pierre Louis Gustave (né le 14 décembre 1909, à Javerdat).
Le 5 avril 1919 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Léonard - dit François Dupic* (né le 20 avril 1894, à Oradour-sur-Glane), marchand forain, négociant en textiles, ancien combattant, chevalier de la légion d’Honneur, titulaire de la Croix de Guerre, et de la Médaille militaire, fils de Léonard - dit Pierre* et de son épouse Marie née Teillet. De cette union naquirent deux enfants Solange (née le 17 mai 1920, à Saint-Junien) épouse de Camille Hubert Beaulieu (fils de Jean-Baptiste* et de son épouse Élisa née Mauveroux*), Pierre Jean (né le 2 juillet 1924, à Oradour-sur-Glane).
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où son époux tenait un commerce de tissus.
Son fils Pierre Jean, échappa au massacre, il était aux chantiers de jeunesse (STO), à La Rochelle.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa belle-sœur et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux, son beau-frère et son neveu furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son beau-père fut mitraillé puis brûlé, retrouvé dans le jardin de sa maison, son corps fut identifié.
Jeanne Vergnaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son fils Pierre Jean, épousera le 5 mars 1947 à Oradour-sur-Glane, Yvette Marie Georges. Il s’associera avec Camille Beaulieu dans un commerce de tissus.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire. — Geneanet-Oradour-sur-Glane

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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